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1 août 2021

Manifeste du roman-poétique versifié de Paul Clodel Cochard

Manifeste du roman-poétique versifié de Paul Clodel Cochard, août 2021

        Jaquette du Manifeste du roman-poétique versifié P-C-Cochard

 

                                                PRÉFACE

Naître et Mourir pour la néo-roman-poétique

« Un essai est une œuvre de réflexion portant sur les sujets les plus divers et exposée de manière personnelle, voire subjective par l'auteur. Contrairement à l'étude l'essai peut-être polémique ou partisane ».(Wikipédia)

Plus souvent aux textes littéraires qui se prêtent à la réflexion philosophique. L'essayiste que je suis, vous invite à prendre connaissance, par une expérience personnelle qui épouse le Roman (classique, historique ou autres) à la Poésie, à monManifeste du Roman-Poétique versifié.

« A exagium » un poids, un appareil mesurant pour vous un « Néo-Roman-Poétique ». Qu'il soit construit : en vers, en structure textuelle, en mètre, rythme, coupe ou bien encore à genre de rimes classiques, il est à la métaphore du roman et de la poésie. Donnant dans ce dernier une suite (si bien dans l'histoire, des nouvelles…), un nouveau style dans la littérature française. Cependant le roman en vers est possible tout en appliquant les règles académiques qui sont nourries de calculs, de lignes, de vers mais en les remaniant.Mon but c’est d’y arrivé au roman-poétique versifié. Ce manifeste est utile pour comprendre par la suite mes essais littéraires.

« Sil fallait mourir un jour, je vivrai que de la poésie, je vais nourrir mes jours jusqu'à la sève de la frénésie ». (P.C.C)

 

Ma vie d'hier me rappelle aux grandes Odes poétiques !

 

Mon passé me rappelle, anciennement, à la poésie

Veule de ce moment trépide du créole que je suis.

N’oubliant guère le lyrisme qui ressaisit cette vie.

Pareil à un animal mouillé qui ressurgit un ressui.

Cet élan sauvage me fait oublier cette vie d'île.

Une pensée à celui qui était diplomate français,

N’eut de nom, Paul Claudel, en littérature qu'un édile

De la communication à ne surtout guère offenser.

J'ai perdu la beauté des mots, je suis fier d'être créole.

Autrefois j'étais popularisé, depuis je suis guéri

De quoi fut nôtre secret tous les deux  ? Je suis l’auréole

De ma vie poétique parvient du fait qu’il soit aguerri.

Fuir l'oubli, il vous rattrape au tournant d'une autre vie.

Fuir devant les beaux mots, ils vous rattrapent alors au mutant,

Traquer par ma vie d’autrefois, me réveillant aux poésies.

Je reviens, aujourd’hui, affirmant ainsi un mal permutant !

 L’hexadécasyllabe de Paul Clodel Cochard (A l'âme poétique Claudélienne)  

 

Le reflet d’une écriture poétique nouvelle

 

La traversée du miroir m’a permis de réfléchir à un tout.

Le reflet d’écriture renvoie l’écrit à sa pensée.

Écrire ces moments dus à une réflexion qui nous dit tout :

Faut-il traverser ce miroir ou s’éloigner de sa pensée ?

 

J’opte pour entrer et je suis dans le reflet de mon portrait.

Telle qu’une onde me procurant du magnétisme

J’entre dans sa paroi brisant ma peau et déviant mon portrait.

D’une fraction seconde, je suis de l’autre côté du traitïsme¹.

 

Je me vois me regarder, je peux même toucher mes doigts.

J’ai ainsi franchis une limite, traverser le pourquoi ?

Mes premières réflexions vont d’un réel au fond ma pensée :

 

Manifester pour que la poésie devient un roman.

Le reflet d’une écriture poétique fait autrement.

Un somptueux mariage consentie qui soit possible.

 

Sonnet de Paul Clodel Cochard

 

"Je suis "

 

Je pense que la poésie n’est juste qu’un jeu versifié.

S’y ajoute des rimes poétiques autour de belles phrases.

De même, je peux compter par ses nombreux pieds à ses syllabes;

Tout ceci donne enfin, ça et là, un rythme en plus à sa phase.

 

Toute ma vie de poète les fonds de ma poésie font l’Art.

D’écrire mes poèmes fait un essai d’auto-portraitiste.

S’inscrire à soi-même c’est ainsi écrire des vers à parts,

Simplement parce qu’on se veut être reconnu comme artiste.

 

Mais sachez que l’espoir joue sa propre destinée d’expression.

La joie de mes versifications fait vivre ma poésie.

Je suis juste un poète qui raconte sa vie en action.

Je suis l’épopée des vers et l’unisson de ma poésie.

 

Je suis, par un manifeste désireux, un roman nouveau

Qui vous parle, par mes mots versifiés, de la poésie.

Je suis avec mon temps puisque je suis le présent de mes mots.

Je suis le roman-poétique en vers que je vous dédie.

Hexadécasyllabe (16 pieds) de Paul Clodel Cochard

 

Vers le Roman-Poétique versifié

Dans une époque moderne telle que la nôtre, en l’an 2021, on est en droit de se poser des questions sur les innovations dans le domaine romanesque. Si certains lecteurs pensent que le genre romanesque s’épuise c’est qu’ils n’ont pas vraiment torts. La pléthore habituelle de roman est presque souvent raconté dans un genre de style traditionnel.

Avec le néo-roman, le roman n’est pas mort ; il est réinventé ou bien innové de nouveauté. Cependant le roman reste et restera, un plaisir de lire. C’est aussi un plaisir d’écrire sa vie intime ou privée ou bien même des aventures. Il reste que, leroman est aux élites romanciers et que ces derniers n’ont plus aucune envie de changer leur style, leur genre et encore moins de tout changer, pour la simple raison, ils ont du succès !

De nos jours, être un innovateur dans le roman et la poésie, c’est d’être un peu prétentieux ou bien n’être qu’un inconnu qui cherche à se faire un nom avant même de publier une œuvre. Il est vrai qu’aujourd’hui, l’audace ne peut être considérée comme une qualité et dans un registre moderne, on peut se poser la question suivante : pourquoi pas le néo-roman ?

 

Si le néo-roman est une incapacité d’écrire un vrai roman traditionnel ?

Il est concevable que le néo-roman est une innovation comme la technique picturale mais il reste de l’ordre expérimental. Cependant, on pourrait penser que les innovateurs ont une place à prendre dans ce milieu romanesque.

Est-il préférable d’écrire un essai, qu’un roman ? De surcroît, si vous avez des professions comme: philologues, sémiologues, mémorialistes et qui nécessitent un loisir d’écrire, alors l’essai au lieu du roman, est une solution.

On est loin de « L’œuvre »d’Émile Zola, qui non seulement dénonce le mal social mais en plus, n’est qu’un défenseur des impressionnistes. Pour ne pas rajouter d’être un calomniateur, en faisant allusion à « L’œuvre » de Zola, qui avait décrit la vie de Paul Cézanne par un Claude Lantier, peintre. Puis Balzac, qui était imprimeur et défenseur du livre ! Flaubert était le défenseur de la littérature et tout comme Maupassant et Victor Hugo, ne scintillent-ils pas (surtout chez Hugo) par leur innovation romanesque et poétique.

Charles Leconte de Lisle et Auguste Lacaussade, deux poètes originaires de l’Île de la Réunion, sont ris en considération dans un essai du roman-poétique intitulé : "Le Graal de la Liberté". Des extraits de textes, de cet essai littéraire, sont présents au manifeste. Ceci ont d’intérêts d’explications et compositions de textes.

Il était une fois un mouvement, le roman poétique, prenant sa source entre 1929 à 1967, pour devenir en 2021 le roman-poétique versifié raconté dans ce manifeste de Paul Clodel Cochard...

 

Depuis 1929, le roman poétique est un mouvement...

 

Cette deuxième livraison du « néo-»roman-poétique mérite l’attention à plus d’un titre. « D’abord, parce qu’à travers la formulation ambivalente de « roman poétique », elle permet de saisir dans l’histoire des Lettres belges le passage du fantastique réel, introduit par Picard et repris à son compte par Hellens, auréalisme magique, dont Poulet se revendiquera explicitement dans les années 1930, sans d’ailleurs modifier sensiblement les positions qu’il avait développé en 1929 à propos du roman poétique ».

(extrait de textyles.revues)

 

Est-ce le Roman-Poétique de Paul Clodel Cochard, ne conviendrait-il pas de révolutionner le genre littéraire romanesque ? Soit, en revenant à un contenu qui interpelle, le genre de l’Odyssée ou de l’Énéide¹?

 

Après tout, ce manifeste dévoile la construction d’un essai fictif dans lequel il raconte les Mémoires d’un esclave poète, Zangiba. Un travail littéraire qui met en scène des vers réguliers, en structure du texte tout en hexasyllabe (syllabes), octosyllabe (10 syllabes), alexandrin (12 syllabes)et en son fameux « hexadécasyllabe »(16 syllabes).

 

Paul Clodel Cochardrespecte le rythme, la coupe et bien-sur la rime. De ce fait il donne à la poésie une lecture suivie, comme à celle du roman au déroulement de son histoire d’aventure. De même la Philosophie poétique est à l’honneur dans cette Édition inédites intitulée : "Le Graal de la servitude". Ce dernier n’est pas encore publié mais on comprend l’intérêt que consiste un tel manifeste puisqu’il aborde les dessous d’une constructions du roman-poétique versifié. A charge de savoir maintenant compter les syllabes pour en rédiger un récits, la parole est à présent à l’auteur lui-même de se manifester...

        Nous vous souhaitons une bonne lecture en nous laissant vos réactions en bas de page. Pour lire le manifeste veuillez cliquer sur le premier lien ci-dessous (Manifeste du roman-poétique versifié de Paul Clodel Cochard - Août 2021 en PDF) .    

L’équipe d’A.P.C. (Association Paul Clodel)

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Exposition virtuelle -Destock'Arts Association Paul Clodel - APC- - le traitïsme

Cotation de l'artiste: 50 € le point (- 30%)* (Exemple: 15 P (F) à 50 € le point soit (15x50 = 750 - 30%= 525 €) Voici ci-dessous les prix par format et dont les points sont à -30%: Vente exclusivement à l'Île de la Réunion L'Atelier Paul Clodel est une page facebook & CanalBlog D'exposition permanent & atelier d'artiste-peintre: promouvoir les arts plastiques et le mouvement artistique réunionnais de Paul-Clodel Cochard : " Le traitisme ", le néo-traitisme, l'abs-traitisme, la musique et la sculpture.

http://asspaulclodel.canalblog.com

¹L’Énéide est une épopée de Virgile, le plus prestigieux exemple de ce genre littéraire en langue latine, composée en hexamètres dactyliques

¹Le traitïsme est un mouvement artistique que Paul Clodel Cochard invente en 1994 ; Elle est exprimée par des petits traits ou hachures plates (néo-traitïsme) de couleurs picturales.

 

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26 juin 2021

Les dernières case créoles de la Réunion en roman-poétique par Paul Clodel Cochard (P.D.F)

 

Les dernières cases créoles de l’Île de la Réunion

       Dans une époque moderne telle que la nôtre, en l’an 2019, on est en droit de se poser des questions sur les innovations dans le domaine architectural. Si certains constructeurs pensent que la case créole appartient au passé de la Réunion, cependant il est plus facile de les détruire que de les remplacer par du neuf ou du moderne. Nous contribuons à sa conversation mais sans ne pouvant rien faire à sa disparition.

       La pléthore habituelle des livres est presque souvent racontée dans un genre de style à sauver la tradition. Cet ouvrage est illustré de peintures et de poésies par Nathalie Grondin-Cochard, artiste-peintre et Paul Clodel Cochard, auteur de l’ouvrage, poète et artiste-peintre. On n’y retrouve aussi des œuvres du lithographe Antoine Roussin.

     Ce livre, rend hommage aux cases créoles de la Réunion par des témoignages poétiques. Il est vrai, de jours en jours, la case créole va vers sa disparition. Nous devenons impuissant de ne pouvoir les garder près de nous comme patrimoine architectural. La rénovation reste au domaine du propriétaire. Il reste un financement coûteux et c’est ainsi qu’on préfère les démolir que les rénover . On y construit à la place une maison moderne ou un immeuble, c’est plus rentable aux promoteurs immobiliers. Pourquoi ne pas réinventer ou bien d’innover des nouveaux plans de constructions afin d’en garder quelques cases créoles d’autrefois aujourd’hui pour un patrimoine architectural ?

   Enfin ce livre noue la poésie de l’auteur au plaisir des découvertes architecturales. C’est aussi un plaisir de voir des images picturales autour de la case d’autrefois. Il reste un livre pédagogique. Nous avions élaboré l’image, pour que les pages donnent envie aux architectes de les sauver. Ce genre de construction sur la Réunion doit résister , pour la simple et bonne raison, elles ont du succès !

Association Paul Clodel(A.P.C)

 

        Les dernières cases créole jaquette livre Paul Clodel Cochard

 

                                                          Avant-Propos

        De nos jours être un innovateur de mouvement artistique, comme le traitïsme et de suivre la voie du roman-poétique, me soit nécessaire pour mieux communiquer. Les dernières cases créoles de la Réunion reste un de mes derniers mouvements. N’est-ce l’audace qui ne peut être considérée comme une qualité à un registre de défense du patrimoine réunionnais ? Si la case créole devenait moderne, pourquoi ne pas continuer sa tradition ? Aussi amoureux des mots, de la nature et de mon île, la Réunion, c’est pourquoi ce livre se propose aux voyages. Un voyage poétique, artistique et de nombreuses découvertes. J’ai eu l’immense plaisir de le poétiser et de l’illustrer, aussi, je vous souhaite une bonne lecture en version p.d.f. tout en cliquant sur le 1er lien ci-dessous: Les dernières cases créoles - île de la réunion (essai poétique) pdf

Paul Clodel Cochard 

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Exposition virtuelle -Destock'Arts Association Paul Clodel - APC- - le traitïsme

Cotation de l'artiste: 50 € le point (- 30%)* (Exemple: 15 P (F) à 50 € le point soit (15x50 = 750 - 30%= 525 €) Voici ci-dessous les prix par format et dont les points sont à -30%: Vente exclusivement à l'Île de la Réunion L'Atelier Paul Clodel est une page facebook & CanalBlog D'exposition permanent & atelier d'artiste-peintre: promouvoir les arts plastiques et le mouvement artistique réunionnais de Paul-Clodel Cochard : " Le traitisme ", le néo-traitisme, l'abs-traitisme, la musique et la sculpture.

http://asspaulclodel.canalblog.com

 

 

15 décembre 2020

L'Ode au roman-poétique - Le Graal de la Liberté de Paul Clodel Cochard -Ebooks//974 - Episode 2-

Ebooks//974 vous présente : Le Graal de la Liberté épisode 2 

                         Le Graal de la Liberté jacquette livre - 00

 

Le Graal de la Liberté livre - portrait -00

Est-ce le Roman-Poétique de Paul Clodel Cochard, ne conviendrait-il pas de révolutionner le genre littéraire romanesque ? Soit, en revenant à un contenu qui interpelle, le genre de l’Odyssée ou de l’Enéide? 

Après tout, voilà un livre dans lequel il raconte de façon fictive, les Mémoires d’un esclave poète, Zangiba, tout en vers réguliers, en structure du texte en alexandrin (12 syllabes) et en son fameux « hexadécasyllabe » (16 syllabes) et textes versifiés. Paul Clodel respecte le rythme, la coupe et bien-sur la rime. De ce fait il donne à la poésie une lecture suivie, comme à celle du roman au déroulement de son histoire d’aventure. De même la Philosophie poétique est à sa comble dans cette Édition inédites intitulée : L’Ode au roman-poétique.  

L’équipe A.P.C. (Ass.Paul Clodel) Textes protégés ©

        La terre destinée

      Près de l’eau, couleur du ciel clair, nous ramions vers cette terre. Le soleil ne nous était pair à l’envie d’être sur terre. Je ramais dans ses vagues de cette mer au goût salé. Et qui d’entrain aux divagues, lourde, une voie de pis-aller. De bravoures nous arrivions par le poids des chaînes entassées. Nos pauvres pieds moribonds mouillés par la digue enlacée. A cette terre inconnue, ayant cette peur d’arriver. Le marin frappa ma peau nue, à savoir où, me fit râler.

Nous nous déplacions enchaînés les uns aux autres, par troupe. Les femmes furent désenchaînées marchant d’allure du groupe. La vue éblouissante, quand mes pieds, touchaient le sable chaud. Ce soleil, lueur éclatante m’empêchait de voir plus haut. Cette terre me fait peur. De vertes allures célestes nous acclamaient de nos ardeurs. Comme l’animal en leste. Devant nous, attendions de nous surprendre la cohue des blancs. Être un monde moins tendre en nous prétendions à l’élan.

                Le Graal de la Liberté livre -01

                               

                                                   A l’effet d’être animal

             Nous débarquions dans un monde inconnu, un monde d’homme blanc. Nous toisait en faisant ronde autour de nous, faisant semblant nous voir à l’effet d’être animal, du pieds à la tête. Nos marches, dûment épuisés par ce mal, sonnaient l’entête. Que nous retenaient nos chaînes, à l’envi d’un retour par mer.

          Nous fouettant dans nos marches des coups laissaient le goût amer. Nous conduisant à l’avant des gens, à l’effort d’une marche. Dans un monde de patriarche, nous nous mettions en avant ; pour la simple raison, être faible, devant un peuple différent.

                                              Nos corps vendus, ô infâme !

          Nos corps vendus, ô infâme à ma colère de brandir ! Devant nous ces hommes et femmes qui nous toisaient à gaudir. Tous octroyaient une heurte à qui crierait le plus fort, serait celui qui s’aheurtait aux sentiments dus à l’effort. Nous devions par la suite, suivre hommes et femmes laiteux. Ils nous ont choisis, survivre à l’idée croire aux adieux.

       Je ne vous tairai jamais, pour ceux qui sont liés à l’Afrique, n’exclue pas l’amour que j’en ai pour lui. Peur d’abandonnique, et si les hommes blancs, n’étiez jamais venu à Zanzibar ; l Afrique aurait conservé sa liberté, est-ce trop tard ? Meut par lente enchaînement, mon corps vendu par un maître ! Aux animaux qui n’en dément, à la charrue qui s’apprête !Escortés par ceux du bateau, nous délogions cette masse. A l’éloignement des bedeaux nous traînions ainsi sur place.

                                                                        

                                                                       Île Bourbon en 1845

                    Le Graal de la Liberté livre - attente bâtiment St-Paul-03

 

― Je n’oublierai jamais ce vol et qui même aujourd’hui retraçant mes mémoires d’esclave, m’a affecté l’esprit. Charles, mon sol et ses instants heureux, en parlant, je rêve d’un désir de prendre son temps et se coucher sur la grève Afrique. Ô tu me manques ! Ne plus être près des miens, abreuve l’espoir qui s’efflanque. Dois-je espérer les miens ?

"Ô chère vision, toi qui répands encore,
De la plage lointaine où tu dors à jamais,
Comme un mélancolique et doux reflet d'aurore
Au fond d'un cœur obscur et glacé désormais!"

 Charles Leconte de Lisle ( L’Illusion suprême)

         Quand un homme parvient à ses mémoires, il se retourne vers son passé. Il le complète par ses dernières visions. Ceux qui hantaient sa jeunesse, il traînera. Il séjourne l’esprit aux errances et aux meilleurs souvenirs d’illusion. 

L’Illusion suprême

 

Quand l’homme approche enfin des sommets où la vie
Va plonger dans votre ombre inerte, ô mornes cieux !
Debout sur la hauteur aveuglément gravie,
Les premiers jours vécus éblouissent ses yeux.

Tandis que la nuit monte et déborde les grèves,
Il revoit, au delà de l’horizon lointain,
Tourbillonner le vol des désirs et des rêves
Dans la rose clarté de son heureux matin.

Monde lugubre, où nul ne voudrait redescendre
Par le même chemin solitaire, âpre et lent,
Vous, stériles soleils, qui n’êtes plus que cendre,
Et vous, ô pleurs muets, tombés d’un cœur sanglant !
 

Celui qui va goûter le sommeil sans aurore
Dont l’homme ni le Dieu n’ont pu rompre le sceau,
Chair qui va disparaître, âme qui s’évapore,
S’emplit des visions qui hantaient son berceau.

Rien du passé perdu qui soudain ne renaisse :
La montagne natale et les vieux tamarins,
Les chers morts qui l’aimaient au temps de sa jeunesse
Et qui dorment là-bas dans les sables marins.

Sous les lilas géants où vibrent les abeilles,
Voici le vert coteau, la tranquille maison,
Les grappes de Letchis et les mangues vermeilles
Et l’oiseau bleu dans le maïs en floraison ;
 

Aux pentes des Pitons, parmi les cannes grêles
Dont la peau d’ambre mûr s’ouvre au jus attiédi,
Le vol vif et strident des roses sauterelles
Qui s’enivrent de la lumière de midi ;

Les cascades, en un brouillard de pierreries,
Versant du haut des rocs leur neige en éventail ;
Et la brise embaumée autour des sucreries,
Et le fourmillement des Hindous au travail ;
 

Le café rouge, par monceaux, sur l’aire sèche ;
Dans les mortiers massifs le son des calaous ;
Les grands-parents assis sous la varangue fraîche
Et les rires d’enfants à l’ombre des bambous ;
 

Le ciel vaste où le mont dentelé se profile,
Lorsque ta pourpre, ô soir, le revêt tout entier !
Et le chant triste et doux des Bandes à la file
Qui s’en viennent des hauts et s’en vont au quartier.

Voici les bassins clairs entre les blocs de lave ;
Par les sentiers de la savane, vers l’enclos,
Le beuglement des bœufs bossus de Tamatave
Mêlé dans l’air sonore au murmure des flots,

Et sur la côte, au pied des dunes de Saint-Gilles,
Le long de son corail merveilleux et changeant,
Comme un essaim d’oiseaux les pirogues agiles
Trempant leur aile aiguë aux écumes d’argent.

Puis, tout s’apaise et dort. La lune se balance,
Perle éclatante, au fond des cieux d’astres emplis ;
La mer soupire et semble accroître le silence
Et berce le reflet des mondes dans ses plis.

Mille arômes légers émanent des feuillages
Où la mouche d’or rôde, étincelle et bruit ;
Et les feux des chasseurs, sur les mornes sauvages,
Jaillissent dans le bleu splendide de la nuit.
 

Et tu renais aussi, fantôme diaphane,
Qui fis battre son cœur pour la première fois,
Et, fleur cueillie avant que le soleil te fane,
Ne parfumas qu’un jour l’ombre calme des bois !

Ô chère Vision, toi qui répands encore,
De la plage lointaine où tu dors à jamais,
Comme un mélancolique et doux reflet d’aurore
Au fond d’un cœur obscur et glacé désormais !

Les ans n’ont pas pesé sur ta grâce immortelle,
La tombe bienheureuse a sauvé ta beauté :
Il te revoit, avec tes yeux divins, et telle
Que tu lui souriais en un monde enchanté !

Mais quand il s’en ira dans le muet mystère
Où tout ce qui vécut demeure enseveli,
Qui saura que ton âme a fleuri sur la terre,
Ô doux rêve, promis à l’infaillible oubli ?

Et vous, joyeux soleils des naïves années,
Vous, éclatantes nuits de l’infini béant,
Qui versiez votre gloire aux mers illuminées,
L’esprit qui vous songea vous entraîne au néant.

Ah ! tout cela, jeunesse, amour, joie et pensée,
Chants de la mer et des forêts, souffles du ciel
Emportant à plein vol l’Espérance insensée,
Qu’est-ce que tout cela, qui n’est pas éternel ?

Soit ! la poussière humaine, en proie au temps rapide,
Ses voluptés, ses pleurs, ses combats, ses remords,
Les Dieux qu’elle a conçus et l’univers stupide
Ne valent pas la paix impassible des morts
".

Leconte de Lisle ( L’Illusion suprême)  

 Leconte de Lisle

                                                       4.

                                                                Bourbon 1845

 

       Nous montions les raides pentes attelant à deux forts mulets. Aux dos ses forces portantes à nous tirer comme boulets. Pour rompre le doux silence, celui qui tenait les cordes en avant de la diligence nous destinait l’escorte. Se tenant à l’avant de charrette un noir nous soutenait. Il n’était dans la traite mais au blanc il lui appartenait. Murmurant un son africain qui fut l’écoute du maître. Le laissant à son air faquin aux murmures chansonnettes. Ses paroles touchantes, familières, sont nos dialectes. 

 

"Ô, île au lointaine des mers profondes,

Et perdu dans ses flots d’eaux bleutées d’océan.

Seuls les bateaux peuvent s’approcher en fonde.

Un détroit aux côtes volcaniques d’argent,

 

Elle abrite les montagnes et les plages.

En unissant tous les plantes d’un goût normal,

Sa faune et sa flore restent sauvage.

Elle accueille tout espèce à l'animal.

 

Ses habitants viennent de toutes les races.

Cette Île Bourbon est le fruit d’un dessein

Qui sera reconnu pour sa multi-race

D’esclaves de tous genres, de tous desseins.

 

La mer nous déposait sur grève brûlante

Et nous avions senti les filaos siffler.

Se courbant d’une salutation galante,

A l’humble intention, d’inconnu camouflé."

 

     Ils nous laissaient passer. Retenant ses ombres, les filaos nous accueillaient au sol lointain. Nous montions une pente raide et sombre, nous obligeant alors de marcher par besoin.

Regardez, disait-il, les maîtres ont construit un monde en dur. La route se promène aux sillons leurs chevaux et leur charrette de bruit. Telle beauté de vue et tout en grimpette. De plus en plus nous pouvions voir toutes cités. C'est "Sin-Pol" et la ville se tenait dans nos mains ! Cocotiers, filaos sont l'emblème cité. Pour nous c'est coupe cannes à sucre, demain ! Ces vallées vertes s’étendent à l'horizon. Un soleil aux rayons de feu vous embrase à l'herbe sèche. Il brûle peaux sans raison !

Laissez nous guider en haut, l'esprit en rase...

 

                                      Aux abîmes d'un monde de fers et de chaînages

            Nous voilà maintenant devant un village, on nous conduisait paisiblement attelés. Nous voyions nos frères au loin dans ce sillage, nous acclamant bras ouverts et démantelés. Les mots ne sortaient pas et je restais sage. Je regardais les miens comme un sentiment ailé. Je ne me retrouvais plus dans ce paysage. J’admettais mon dessein, mais je suis démantelé. 

           Nous suivions aux fouets, nos membres aux chaînages, entrant d'un monde que l'homme est écartelé. Nos peaux sombres dans le noir, faisaient feuillages à coté de ceux qui nous ont encastelés. Nous marchions et suivions ces blancs hommes et mages nous laissaient s’entourer de nos siens épelés. Aux abîmes d'un monde de fers, chaînages, Nous tombions donc aux sols comme un bosselé.

                           

                           L'ombre à la nuit me retenait son prisonnier

       Ce monde est fait de nos siens, il m’acclame, me soigne par d'eau si fraîche, sans me dénier. La soif désireuse, riche qu'on proclame... Soudain, j’entendis une voix tel un souffle d'être mon auteur ! Dii, pensai-je par diction : 

― Chez toi, ton pays l'Afrique, qui s’essouffle. Écoutes ton frère t’adresser par sa dicton, vers ici, il fait parti de la grimpette. Il t'a chanté l'amour des mots, en émotions. 

Je compte savoir quel est ce monde bête ? lui répondais-je, je vis un frère en action. Il se présenta, étant Job, des cuisines ! Était-ce de lui les beaux mots de l’ascension ? 

Céans, ton nom c'est "Zangiba" me fit signes… 

    Job prit d'une main un instrument musical. Il nous chantait tout en langue africaine, jouant sur une corde d’un d'objet bancal. Il disait, l’objet, est sa seule amante. Puis il nous martelait quelques mots incompris. Quelques mots des gens d'ici, ceux des blancs d'homme. Des mots venant de chez nous sonnaient le mépris pour l’espèce habitant sur ce sol d’hommes. En chant, Job me décrivait son vécu d’ici : 

― Sur ce sol, ils sont peu gentils les peaux claires. Ils nous font travailler durement sans merci. Demain vous saurez le courage est paire. Heureux mes frères noirs, ce soir vous m'écouter ! Mais demain, commence le sang de nos peines. Écoute mon doux cœur cette nuit, demain sera coupé devant-eux pour les servir, écoute là mes veines…

Il pleure des sons mon bobre !

 

 

Le Graal de la Liberté livre - Musicien de bobre -06

Dans les chansonnettes d'autrui

Il pleure des sons mon bobre¹ !

Ô ! il donne un son au bruit

Cet instrument qu’est le bobre ?

 

 

J’en sors un son sur son nylon :

Fil liant la calebasse,

A ma main un bâton, ni long,

Ni court donnant la basse.

 

Bobre l’ami de mes chansons,

Ô combien,sur toi, je pleure !

Tu es mon seul compagnon.

Qui fait vibrer ma demeure.

 

Combien de chants partisans 

Peut-il en jouer ce bobre ?

Mélodie d’un chant puissant,

Il pleure sous le fouet mon bobre.

Musicien de bobre (Paul Clodel C.)

 

¹ Bob ou bobre  est un instrument de musique d'origine africaine principalement utilisé à La Réunion dans le maloya. Il s'agit d'un arc musical, cousin du berimbau .. ( construit en calebasse, fil cuivre ou nylon et d'un arc de bois et baguette ).

 

                                      Quelle est donc cette ode musicale ?

       Job délaissait son objet que pour nous nourrir. Un riz jauni, du grain se noyait d'eau sale. J’étais trop épuisé et je mangeais le riz. Pourtant Job m'avait servi en amicale. Dans la situation je trouvais un ami. L’Afrique je pleurais, mon cœur, tout en larme. Rien ne semblait la remplacer ce pays, ni le froid de cette nuit tombée, des flammes. Ni le repas qui même chaud offre regret. Peut-être que ces sons aux odes musicales. Job, me fait souvenir mon rocher où j'ai gré ; mais restaient mes miens aux recherches locales. Une fois, la terre m'accueillait bras ouverts. Le jour chaud aux vents doux de ce long voyage, me fit dormir au profond silence d’un sol vert. Rêves magiques s'invitaient mes sages. 

Je me réveillais à la lueur du soleil

 

Ô, je pleurais toutes mes larmes de mon corps.

Sur mes joues salées naquit la pluie de fleuve.

Aux reflets d'une vie perdue au loin, dehors.

Ô, combien était-ce possible d’être meuve ?

 

Ce rêve m'emportait près des miens africains :

Ma mère prie mon retour, âme chagrine.

Je me voyais chez moi où j'y crois à chacun.

Être en Afrique, l'âme pérégrine.

 

Mon père fait une fête à mon retour.

Mon hameau m'accueillait tel un dieu lumière.

Je dansais et puis je voyais Job tout autour !

La nuit tombait sur la flamme en prière.

 

Je me réveillais à la lueur du soleil,

Mes pauvres pieds étaient cordés à la poutre.

Un de ma race me détachait au réveil.

Ils nous enchaînaient aux chevilles si lourdes.

 

 

                                                       5.

                                   Mon sieur est notre nouveau maître

     Nos corps affaiblis du voyage, nous avions de la peine à nous mettre debout. Se relevant, nos membres enchaînés, nous suivions Job sans émettre une parole car pleines d'idées sombres venaient à moi et me poussaient à déchaîner. Des hommes de blancs vêtus se dressaient devant nous. Un homme de couleur claire, d’un visage froid et aux yeux bleus du ciel, nous fit aussitôt baisser nos têtes vers nos pieds binômes.Il dicta vite à Job quelque chose de très officiel. Ne comprenant pas, à l’époque, le sens de son langage et de même nôtre raison d'y être fait tous prisonniers. Ni de nôtre but sur cette terre, quel était le gage ? Une envie de prendre fuite me traversa l’esprit sied. Puis Job nous disait :

"Mon Sieur" de Villèle est notre maître. 

     Ce jour, dis-moi mon Dieu, quel est le pourquoi de cette raison ? Sommes-nous vraiment, sur terre, une race à sous-maître ? L’homme blanc n’est-il un maître qui n’a point de déraison ? Je veux bien qu’il n’a pas de compassion afin de soumettre son désir égoïste d’obtenir les gens comme animal. Mais l’homme n’est-il pas lui un animal déraisonnable ? Il est insensé et même de voir comment il fait du mal ?

 Tout cela dans l’espoir d’obtenir un fait dit raisonnable ! Est-ce le fait de raisonner ainsi, peut faire mal autrui ? Il m’a semblait que le blanc vivant ici se croyait Maître ! De même qu’il soit plus haut que le créateur, et il le dit : « Tous esclaves m’obéit puisque je suis leurs seul Maître » ; mais tous les esclaves vous méprisent, Mon Sieur, sans pour autant car certains, comme Job, essayaient d’obtenir vos caresses. Mais d’autre esclaves, comme moi, préféraient d’être méfiant. Le Maître choisie son égo qu’aux détresses. En vérité je ne suis le maître de ma fatalité. De même si je pouvais choisir d’être toujours libre comme j’étais en Afrique mais quelle est ma fatalité ? Dans le silence de soi se meurt l’espoir fait d’équilibre. L’homme est un maître pour lui même et n’a point de raison ?

      Si l’homme avait une juste raison d’intelligence et de cœur il n’aurait pas choisi d’être le maître ! Osons croire que l’homme n’a qu’un manque à donner d’indulgence ! Tout individu peut réfléchir de ses faits, c’est la raison. Écouter son égoïsme c’est choisir le pouvoir de faire des faits déraisonnables au service d’un rythme.

    Je me souviens que Job m’avait dit une phrase, celle-ci : « La raison du bonheur se récolte par fruit du bien être. Je lui répondais : « est-ce que le bonheur de l’homme blanchi de ses fautes par ses siens s’est ça le bonheur du bien être ? Pour moi, lui-disais-je : « Le bonheur est la joie de liberté, sans liberté on ne peut être heureux. Me contredire c’est d’obéir l’ordre de ces hommes qui ont l’autorité d’un maître du monde sur nous, ceux-là, qui sont à maudire... 

   Par la suite Mon Sieur parlait avec Job dans une langue qu’au début je ne comprenais pas évidemment tout le sens. Job, même étant un africain, est devenu un bilingue. Comme il s’exprimait si bien dans cette langue d’aucun sens. Devant eux, nous étions debout, nous les observâmes vite ne comprenant toujours point la raison. L’homme était parti puis nous marchions ensemble enchaînés. La perfide fuite, me prit mais nos pieds étaient noués par la chaîne, tel mépris. Ce jour là, Mon Sieur était accompagné d'un autre homme. Ce dernier montait sur un cheval qui faisait un pas trottant. J’ai vu une arme à feu sur le dos de ce blanc homme. Dans sa main, il tenait un fouet l’appliquant à bout portant.

   Il nous poussa à nous presser le pas lent de notre marche. Il nous fallait marcher vite de peur de recevoir le fouet. Cependant nous étions liés aux pieds, troublant nos démarches, nos bras au ciel nous protégeaient en vain de ses coups de fouets. A l’allure cadencée et sous le fouet, nous arrivions, après la longue marche, dans un champ de canne à sucre. Je me souviens d’être lié à un esclave par un chaînon à nos pieds. Ils nous ordonnaient couper les roseaux de lucre¹ avec une arme tranchante qu’il nous mettaient dans nos mains. Près d’eux, Job, nous expliquait la raison de notre bienvenue. Nous avions l’obligation de couper ces cannes de nos mains. Il nous disait comment faire ; c’est la raison de notre venue. Job nous avertissait, de ne pas fuir, de crainte, d'être tuer par "Mon Sieur le Commandeur² " l'homme à cheval rouge.

     Après avoir expliquer Job s'en allait, nous voici mués ; Mon Sieur nous y avait réveillé au fouet qui bouge…De sa main blanche, il frappait nos dos sanglants et nous devions tous ensemble suivre ses ordres : c’est de couper la canne. Venait alors la soif et la faim, nous mangions la canne et buvions jusqu’au bout sa juteuse mare sous un soleil de profane.

  

¹Profit, argent, considéré en lui-même et recherché avec avidité 

²Monsieur le Commandeur

 

                               De fuir sur le vif mes taches qui sont sans cœur

    Le commandeur nous montrait, d'une main, à couper la canne. De l'autre main, la jeter par terre pour en faire un tas. Le soleil n’était guère se montrer façon courtisane. Par sa lueur brumeuse, il se souciait point de nos états. Nous étions attachés aux chevilles par le lien des chaînes. Un de nous se mit à parler et l'autre recevait le fouet. Nous ne pouvions point fuir d’ici puisque tout se fait en chaînes. Je jalousais mes jours heureux d’Afrique sans être rouer. Soudain une peur persista en moi, je craignis sentence. Ô, dans ces champs, commençait où finissait notre liberté ! Dans ce pays étranger venait naître ma pénitence. Pour survivre nous devions, aux champs, oublier la liberté. Boire l'eau me manquait et puis mes mains saignaient de cette vie. De cette outrance de fatigue j’étais tout en sueur. Je pleurais sur ma souffrance et ma pensée avait envie de fuir, sur le vif de ses servitudes, aux hommes sans cœur.

 

                              Il m'ordonna, à genou, de lui pardonner

 Le soleil, tardivement, se couchait à avilir chaleur. De nos corps épuisés auxquels furent rouer aux fouettes et par chance nous résistions tous aux ordres du commandeur. Job était venu, récupérant couteaux, en chansonnette. D’un air triste, je regardais Mon Sieur dans ses yeux si hauts. Le commandeur prit son arme à feu avec regard ferme. Job s’affolant courut très vite pour retenir mon couteau, me parla et j’eus remis l’arme au cavalier à terme. De mon geste, Sieur Commandeur me fouetta à tomber. Puis mes poignets se furent attachés, me levant très vite, il m'ordonna, devant les autres esclaves, lui pardonner. 

     Cette journée nous n'avions pas manger. L'estomac avide, fatigué, nous retournions et pareillement les autres jours. Nos pieds liés, nous marchions difficilement en descente. Mes membres et mon corps semblaient avoir des douleurs pour toujours. Le soir, nous devions construire aux cases les plus ressentes.

              Le Graal de la Liberté livre - village malgache -05

 

                             Ma case en paille 

Vivre dedans la case en paille construite par la main

D’esclave malgache qui travaille la paille maïs fin.

Où autre vétiver, roseau, telle que la canne sèche.

Ma pauvre case se tenant aux poteaux et qui dessèche.

 

Elle peut se jouter aux fortes pluies pourtant s’en allant aux vents.

C’est la cause inouïe du va vite préalablement,

Par une nécessité d’habitation, il faut l’ultime

Nécessaire pour vivre l’intime dans cette abîme.

 

Autrement elle vivrait par poussière si l’on ne bat son sol.

Il n’y a guère d’eau qu’on acquière au source ras du sol.

Il faut passer un balai sec sur un dur parquet marronne.

Sur sa terre battue au blanc-bec, je frottais dur en bonne.

 

Ma case tout en paille vêtue me protégeait du soleil.

Je voyais la tribu de marmaille qui grandissaient. Éveil

Chaque matinées pour aller couper les grands champs de cannes.

Attendre chaque soirs, autour d’un lit de camp, voir le calme.

 

Ma case de paille si misère prônait la pauvreté !

Je fus l’habitant qui l’ère sans moyen de la décréter.

Construire au soir, vite, au mieux à la dite mesure

Ma case, ô quel miséricordieux fit de sa parure !

 

Je voyais les rats dansaient dans la paille, couleuvres aussi.

Puis quand vint la pluie sur mes oreilles par le torchis qui fuit.

Je rêvais d’un cabanon solide qu’il fallait construire !

Au choix qu’il fallait prendre par raisons du mieux, pour déduire

 

Ma case en paille misère prône une pauvreté

Je suis son seul habitant qui l’ère et sans but décrété.

Je demande qu’à construire en mieux ma dite mesure

Miséricordieux Maître vous vivez votre case dure !

 

                                                      6.

                                                       Est-ce du maloya ?

 

     Le soir venu nous tombâmes d'épuisement. Nos corps si lourds nous évitaient d'autres peines. Nous mangions nos maigres repas avidement. De corps abattus, nous ne trouvions de haine. Job nous emportait avec son Bobre chez nous. Je revoyais ma capture dans la crique. Je voyais ma famille me cherchant partout. Ils devaient penser que je suis en Afrique. Job chantait, un son me rappelant Maloya, cet hameau où commençait mon aventure.J’écoutais son air, n’était-ce point du maloya ? Un son de tam-tam, quel sonorité pure ? On se laissait emporter par rythmes du chant. Je me laissais fredonner comme la prière. Mon esprit poétique s'emparait du chant. Je joignais en prêtant ma voix sans lumière. Job me proposa de la chanter en créole. Il reprenait mon poème, et traduisait les paroles africaines en créole. En solitaire, dans sa tête, il chantonnait. Job demanda aux autres de faire des rythmes musicaux avec le tambour, et pour pouvoir les accompagner de son bobre en rime. Les femmes faisaient que répéter dans le noir.

 

Maloya de couleurs

 

Tu laisses ton "roulèr" pour prendre ton bobre.

Le son transmet à tes mains le bruit de ton cœur,

Qui vibre un air de musique couleur sobre !

 

Maloya , ma lo ya, ma lo ya de couleur

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de la nuit

 

Si tu choisis le rouge pour montrer ta colère,

Peins tes nuits blanches du colorant vert espoir.

Le noir sur ta peau d’esclave, te rend sévère,

Aux champs de canne jaune Tamarin ou Mapou noir,

 

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de couleur

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de la nuit

 

Là ou ailleurs ta musique est ta prière,

Qui un jour libérera les bleus de ton corps !

Tes gestes retiennent la douleur de misère.

Où la nuit d’un bleu outremer tu t’endors.

 

Que le feu près de toi brûle d’un vif rouge,

Soit pareil, à la couleur du sang africain.

Que l’une de tes danseuses porte ce rouge,

Fait vibrer le rythme bamboula à ton corps fin.

 

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de couleur

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de la nuit

 

Au fond un vert espoir de ton maloya reste

Qui se voisine au jaune de lune dans la nuit !

Et se fond aussi au vert grisâtre du reste,

Aux pieds nus sous un flamboyant rouge tu reluis !

 

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de couleur

Maloya, ma lo ya, ma lo ya de la nuit"

  

       En chantant sur un air de terre natale, l’Afrique. Le son des instruments laisse l’envie de danser, de se sauver, devenir un "marron" océanique. Et enfin la joie de vivre la vie en rose… 

         Puis le claquement des mains sur un instrument entraîna vite le hanchement d’une esclave. Ensuite deux hommes se donnaient aux déhanchements. Le son du tam-tam continuait d’un air sauvage sur des sonorités venant bien du village de Maloya. J’avais pensé qu’ils étaient fous ou endiablés. Leurs corps semblaient, sous ce sillage, apparaître des guerriers africains du Bakou. Telle fut ainsi un rythme d’une danse traditionnelle sur des tam-tams luisants à la lumière du feu. Cette danseuse me surprenait. C’était-elle, qui se livrait aux envoûtement à un dieu. Lui offrant sa joie, son honneur et sa danse. Afin que le divin puisait l’évocation d’un retour en Afrique, notre terre d’enfance. Le son d’un tambour venait par l’application des mains sur un rond recouvert de peau de chèvre. Ce qui donna un rythme magique à la nuit. Cette mélodie faisait monter la fièvre aux corps des danseurs d’un rythme tout épanoui. Un chant de guerrier s’éleva alors, et les hommes se bagarrèrent fort heureusement, ce duel n’était qu’un jeu d’adresse. Jamais ces hommes se battaient réellement, tout était gestuel. Je n’avais pas connaissance de leurs gestes. Job me disait cette danse vient de Maloya. Les instruments sont des "jumbés" et le reste des "roulèr" des "cayamb" tous ces sons de la-bas que nous avions reconstitués ici dans l’île. Le blanc vêtu par la danseuse espérait la paix donnée par cette liberté d’île. 

    Ici on pouvait chanter les nuits un son gai. Deux jumbés vibraient en rythme sur des flammes aux corps à moitié nus. Seul un bout de tissu couvrait les parties du sexe par une pagne blanche. Aussi le feu réchauffait leurs dermes nus. La sonorité m’emportait dans mes songes. Je voyais au village par lequel des danseurs enflammés dansaient les pieds nus et sans ronge sur la braise s’embrasant de sa chaleur. 

Ils ressentaient de la joie sur leur visage et dans leur cri une mélodie pour nos dieux. Ce soir ce chant me rappelait l’Afrique sage. Cette image me présage l’espoir par dieu :

 

Chante mon espoirà dieu sur cette flamme.

Ô feu brûlant avec nous flammes du passé.

Sur ma peau chauffée par un dur soleil, l’âme

chante dans le noir mon espoir tant harassé.

Qu’importe étranger, ennemis tout peuple

ne baissons jamais nos yeux sur notre espoir.

Chante dans le noir de toutes nos forces, peuple

africain soyons si fier d’être nés le teint noir.

Nous devons tenir l’épreuve, que notre vie

pour notre dieu du feu, soit louange ce soir.

Chante noir d’Afrique et d’ailleurs pour notre survie.

Chante et ne baissons jamais nos yeux pleins d’espoirs.

Ces fers que nous avons aux pieds, aux bras, aux chaînes

qui nous marqueront dans nos vies de tous les jours.

Comment pourrons-nous enfin oublier nos haines ?

Si le temps nous libère nos souffrances pour toujours,

chantons, chantons mes frères noirs de toutes forces

car ce feu réchauffe nos espoirs voués à Dieu.

Seul un libérateur pourra venir en force

nous libérer de ces gens ainsi de ce lieu ".  

 

     J’eus cette joie d'entendre chanter ces prières. Depuis mon départ de l'Afrique, je n'avais l'occasion de les réentendre de manière si belles et si mélodieuses, qu'elles exprimaient. Quand elles sont chantées autour d’une flamme, c'est tant plus agréable, du baume au cœur. Je parlais à Dieu, demandant une arme pour mieux vaincre l'esclavage qui me fait peur. Cette nuit était la plus longue de ma vie et la plus angoissante. Je réalisais que nos prières étaient espoir, une envie de liberté, j'étais l'oiseau enivré mais sur cette liberté d'un soir j'étais en cage. Ne se doutant point de découvrir un ailleurs !

Hors ma cage, existait-t-il un présage ? Un monde ailleurs sans pièges, sans prédateurs. Le piège des hommes au-delà des cages à oiseaux, ignore que signifie le prix de la liberté. Ils ignorent les gages du mot bonheur, le préférant au mot mépris. Faut-il profiter des moments présents : boire, manger, chanter ainsi danser autour du feu, sans se demander la juste raison croire. Croire notre existence, au divin, Dieu. Mais croire à quelque chose pour atteindre mon but qu'est d'être libre de pouvoir voler comme un oiseau puis de pouvoir atteindre ma terre africaine et de survoler le ciel des nuits de songes nostalgiques. Un besoin mélancolique de voir les siens. Je rentrais dans ma cage abandonnique.

Puis nous avions dansé, chanté sur des poèmes de Job. Ce dernier m’avait tant impressionné par son éducation d’un monde d’extrême. Je lui posais la question :

Où étiez-vous né ?

Job me répondit à Zanzibar d’Afrique.

Depuis quand êtes-vous prisonnier de ce pays ?

Il me rappliqua :

Bien trop longtemps, dix ans que je suis chez Ombline, c’est ma case aussi.

Mais ces poésies viennent d’où, quel personne ? lui rétorquai-je drôlement pour m’informer.

      Job me conta les soirées non "esclavonnes". Dans le salon de nos maîtres, été formé chaque soirée à un coin dit poétique. Dame, Sieur ainsi que nous les serviteurs ont les honneurs d’écouter de la musique. Doù, un soir, les poésies de Charles poète. Notre jeune Maître m’a appris à écrire et de même à lire pour faire les menus. Job me faisait l’éloge de Charles, dire même son grand avenir poète saugrenu ! Charles logeait à Saint-Gilles-les-hauts, demeure de ses parents Sieur Louis Leconte à "l’Olivier". Son père était chirurgien breton, leurre des armés napoléoniennes. Ce dernier se fixa à Saint-Paul, il épousa Dame Suzanne Lanux me disait-il souriant. Mon Sieur Louis est devenu planteur, Dame Suzanne est créole en me décriant. Le jeune Charles revenait de France dont il fit ses études au Collège Bourbon. Pendant la grande partie de nuit, l’enfance de Charles me fut conté par récitation. Cet aveu m’avait enrichi de culture. Immanquablement Job parlait mi-africain et mi-créole. C’est cette nuit si pure, réchauffée des dernières flammes du matin que naquît cette passion d’apprendre le créole.Je ne renie pas mon passé d’homme africain.

      J’espère quitter cette île mais qui s’en étiole ? Ce n’est là qu’un rêve mais qui sait pour demain ? Job m’avait assuré d’apprendre le créole. Chaque soir nous apprendrons et jusqu’à l’unisson disait t-il, promettant jouer son rôle. Et ce qui nous permettra d’écrire des chansons. Job avait une passion pour la musique et il composait des textes en africain. Depuis qu’il savait bien lire des reliques il s’apprêta, alors, de bien écrire soudain. Il regarda de tous les cotés si personne nous voyait. Il prit un bois, traça par terre. J’ai vu des étranges dessins dont personne de notre tribu n’aurait guère pu le faire ! Job me traça un dessin signifiant la lettre "A" puis "B","C","D" et par suite l’alphabet. Il me traduisait, c’étaient mes premières lettres. Je répétais souvent "MA","BE" "CHE" et puis "DET". Me voyant épris, Job me chantait un poème qu’il avait appris avec Charles d’un enseignant de Saint-Denis Mon Sieur Héry, et qu’il aime. Voici la version en créole lui poétisant :

 

La Fourmi ensemb' li grélé

 

Au Bras-Sec, dans l'plis haut d'Brilé,
A proç fricé Ma-Véronique,
L'avait ein s'en mêler grélé
Qui çantait tout l'jour son misique ;
Li n'embarrass' pas lendimain.
Dans tout la saison l'hivernaze,
Son vivr' li trovait dans n'cimin.
A qu'faire va souer pour fait plantaze?
Mais v'là que li beau temps la fini,
Vivr' n'a point, la fraid y rentre,
Pauvr' grélé la rest' tout cami,
Comment qu'va manzer son plein ventre?
A forç vir' son mazination
Li dit : "Moi connaît quoiqu' moi faire!
" Mon voisin fourmi bon nation,
" Va prête à moi mon nécessaire."
Li court la cas' fourmi, li cogner rondement,
Tin' fourmi cri darrière la porte :
" Qui çà qui cogn' si hardiment?

" Quiq'çôs" pour vendre? Allons, apporte!"
Li grélé répond : "Moi l'a grand faim!"
La fourmi guett' à li par d'arrièr' son serrire.
Li dit : "Grélé, vous trop malin!
" Prends pas moi pour vout' couvertire,
" Qouq' vous y fait soir et matin?
" Dans'n l'eau vous mirer vout' figuire?"
Grélé r'vir' : "Tir pas vout' fiçant,
" Vous sait qu'moi content badinaze,
" Moi tait çanter continellement.
" Çà mêm' l'était tout' mon l'ouvraze."
En morgrognant, fourmi dit : "Vous calamaka
" Moi n'don'ra pas vous ein bicique ;
" Si vous tant content la misique,
" Vous pé bien danser la polka." »

Louis Héry, « La cigale et la fourmi »
Fable créole dédiée aux Dames de Bourbon 1828

Au Bras-sec dans les hauts du Brûlé,

à proximité du champs de Man-Véronique,

vivait un grillon sans pudeur

qui, toute la journée, chantait sa musique.

Il ne se souciait pas du lendemain.

Pendant tout l’été,

il trouvait de quoi manger sur le chemin.

Pourquoi se fatiguer à cultiver ?

Mais voilà que la belle saison se termine,

il n’y avait plus de vivres,

il commence à faire froid ;

le pauvre grillon est resté tout saisi,

comment va-t-il faire pour remplir la pense ?

A force de réfléchir,

il dit : « Je sais comment faire !

Ma voisine, la fourmi, a bon fond

elle va me prêter ce dont j’ai besoin. »

Il court chez la fourmi, cogne sans vergogne à sa porte.

« Qui cogne si hardiment ?

Avez-vous quelque chose à vendre ?

Allons, apportez !»

Le grillon lui répond :» j’ai grand faim ! »

La fourmi le regarde par le trou de la serrure.

Elle dit : « Grillon, vous êtes trop malin !

Ne me prenez pas pour votre refuge,

que faisiez-vous du soir au matin ?

Dans l’eau, miriez-vous votre visage ? »

Le grillon lui répond : »Ne vous moquez pas,

vous savez que j’aime m’amuser.

Chanter tout le temps,

c’était cela mon travail. »

En grommelant, la fourmi répond : »Vous, misérable,

je ne vous donnerai même pas une miette ;

si vous aimez tant la musique,

vous pouvez bien danser la polka. »

 

 La fourmi est travailleuse, elle anticipe

alors au moment du mauvais temps de l'hiver

la fourmi fait tous ses provisions, le principe

Zangiba, des paysans qui cultivent sa terre

et qu’ils savent tous les saisons de l’année.

Or le grillon est tout son contraire, sans pudeur,

insouciant, inerte, il chante toute la journée

sans se préoccuper du froid venu d’ailleurs.

Grillon vit dans un rêve et sans souci à se faire !

La réalité est tellement hors raisons.

Bien entendu ceci n’est qu’une morale, flaire

juste le sens de la vie, Zangiba, sa raison !

m’expliquait Job en faiseur de bonne morale.

Précisément que la fourmi a raison,

puisque c’est elle qui a le fin mot de la morale.

Pour finir, si on fait la fête comme le grillon

quand vient le grand froid, c’est de mourir qu’on risque !

Car comme la fourmi, nous sommes guère prêteurs.

 

" La Fourmi n'est pas prêteuse

C'est là son moindre défaut "

 Job cela nous fait tous réfléchir sur la vie. Mon grand-père me racontait des contes pareils en Afrique il y a pas longtemps, j’ai une envie de prendre conscience de mon sort et d’un éveil d’apprendre ta langue de blanc et des poésies.

Zangiba la poésie est là, dans ton cœur, me disait Job en me touchant la poitrine.Il me conseilla de dormir, quelle magie ! 

       J’ai pu m’endormir en pensant à toutes ces choses : la musique, danse, morale et la liberté. Mes premiers songes : je chantais quelque chose comme des paroles de ce monde alerté…Puis apparaissait en contre jour un homme. Il est créole et il est notre délivreur, alors nous criâmes notre joie à cet homme. En tout cœur mais ce fut un échec, quel stupeur ? La trappe se referma vite sur les esclaves. Je me disais : qui sont ces gens, nous enfermant de telle sorte et pourquoi nous sommes en cave ? Le soleil entra de nouveau, dès l’ouverture de la trappe et aussitôt nos cris se firent entendre. Mais l’homme descendit par une fissure dans le ciel bleu accompagné de plusieurs autres. Ils enlevaient nos chaînes de nos bras mourants puis ils écartaient les pieds du piège d’un des nôtres. J’étais aveuglé par la lumière du levant. Je n’osais pas ouvrir mes paupières cette journée il y avait autant du soleil sur le pont. L’un d’eux voyant mon impossible avancée me traitait de sale nègre, paresseux et bon à rien, il est juste bon pour l’esclavage. Je ne comprenais pas plus la définition de ces mots soudain je tombai de mon nuage c’était la douleur des coups de fouets par pressions qui me sortirent hâtivement de mon rêve.

 

         Le commandeur me réveilla à coup de fouets. Je sautai d’un bond reprenant ce jour sans trêve. Me voici devenu la bamboche aux fouets. Ceux qui riaient, sous le fouet, mordirent les lèvres. Toute la journée j’ai coupé la canne à sucre. Mes mains ne pouvaient plus couper tous ces roseaux. Ce matin Job n’était pas aux champs de sucre ! Il venait que pour nous remettre les couteaux. Il venait en fin de journée pour nous reprendre. La journée épuisait tous nos membres du corps. Nos ventres criaient famine il fallait attendre que le soleil se baisse pour avoir un réconfort. Une brise légère venait de ses caresses sur nos visages en sueur nous avertir d’un éventuel repos ; un besoin sans cesse. On nous apportait de l’eau ensuite, repartir pour un long moment de coupe aux champs de cannes. Femmes, enfants, vieillards ou bien jeunes comme moi nous étions les plus bêtes moins que leurs ânes. Les jeunes femmes coupaient paisiblement, pourquoi cet acharnement sur des êtres vulnérables ? J’étais si fatigué que je ne trouvais mots pour dire que la canne nous est pas si aimable ! Je regardais la femme dansant près nos hameaux et autour du feu, j’aurai aimé lui décrire dans un poème sous cette pluie de traits que le rayonnement de sa peau peut nuire à mon jeune regard lui traçant un portrait :

 

Pluie de traits

Une fine pluie de traits se laisse tomber par terre.

N’est pareille aux feuilles mortes à ses pieds mouillés.

Elle danse derrière les barreaux mais, en moins fière !

Portant un fer blanc autour du cou comme collier, 

 

Telle esclave venant d’Afrique et qui porte ma vie !

Femme tu emportes aussi mon cœur par ta vision

Africaine ; à l’épouse de toutes les envies

Qu’un jeune regard recherche pour son éducation. 

 

Ton corps épouse toutes les formes de ta danse,

Et montrant son torse nu à la pluie par faveur

Désireux tant bien de te voir libre, je pense

Qu’à nos lourds fardeaux d’esclaves qui nous font clameurs ! 

 

Elle laisse cette pluie de traits venir à la caresse

D’un vent très vicieux qui vient pour l’amadouer !

En soufflant sur elle, cette pluie d’été, ne cesse

De vouloir la persuader, sa liberté…

      La journée semblait se fatiguer dans le calme. Nous avions eu l’honneur d’assister à un coucher d’un merveilleux soleil au loin pleine mer calme. Les rayons étaient si proches qu’ils me touchaient. La peau huilée sous sa braise de la journée. De même c’était si puissant pour mes pauvres yeux. J’attendais Job les yeux mi-clos en fin journée. Le vent soufflait de plus belle ô merci mon Dieu. Job arrivait avant la fin de la lumière sur la mer afin de nous prendre nos couteaux. Plus tard Dame nous donna une bonbonnière contenant de l’eau fraîche à boire comme cadeau. Quand vint la nuit, après avoir nourri les bêtes, autour du feu Job nous apporta à manger. Ce fut le moment préféré pour la fête. Job notre cuisinier nous avait mélangé du riz avec du grain rouge à la graisse. Il avait ajoutait des ailes de poulet. Le soir nous avions dansé sur une faiblesse du corps blessé mais un feu de joie nous aguets.

La ronde joie

 

Autour de cette flamme nous apprenons

Que le monde nous est devenu tendre.

La ronde de joie et d’amitié nous la dansons.

Feu qui réchauffe tant de gaieté à prendre.

 

Dans cette danse, nous nous prenons pour un dieu

Puisque une chance nous rayonne, les flammes.

Ces flammes ressemblent aux lumières du ciel bleu.

Ces étincelles réveillent prières pour l’âme.

 

Dans cette ronde nous apprenons à vivre

Dans un monde heureux, libre et donc en paix.

Cette nuit est une bamboula pour revivre

Chaque nuit que nous pourrons sur un air de paix.

 

Célébrons nos retrouvailles sur cette ronde de joie

Dansons chantons sur un air de maloya

La ronde de joie que Dieu nous a donnée en joie

Mettons nos maux, nos haines de côté tra la la...

 

     Plus tard, Job m’assurait de la bonté d’Ombline, notre maîtresse du domaine qui porte Desbassayns. Job connaissait bien l’histoire de Dame Ombline. Nous nous mettions dans un coin pour fuir les malsains qui écouteront et argueront à Ombline. Et tandis que les autres esclaves chantaient Job me fit des confidences sur dame Ombline. 

Héritière fortunée, épousa en l'église de Saint-Paul, Mon Sieur Panon, dit Desbassayns. De vingt-trois ans son aîné, lui donnait en guise onze enfants dont Charles¹ et Joseph Desbassayns. Après la mort de son mari, Paulin, elle gère tout le patrimoine familial avec faveur. C’est une femme qui est faîte pour les affaires. Elle apprécie les esclaves qui sont travailleurs.

Avec une santé de fer, travailleuse son immense propriété et qui s'étend sur plusieurs centaines d'hectares. Merveilleuse femme et bien gentille à la fois d’autre prétend le contraire notamment à Saint-Gilles ainsi Bernica. Mais les esclaves sont offensant. Ils travaillent essentiellement dans l’île à la culture de la canne, construisant Bourbon. Il faut être fier de dame Ombline. Un jour, je lui demanderai de vous placer à Villèle avec moi pour m’aider en cuisine. 

      Mon ami Kalla venait à notre rencontre. Job ne parlait plus de Dame Ombline il se leva aussitôt pour prendre son bobre serrant contre lui comme un enfant contre sa mère puis chanta :

 

Li cien ensemb' z'aigrett’

Li cien noir d'François Magallon
L'était invit' commér' z'aigrette
Pour vient manzer rougaill' civrette,
Kary brinzell' et brèd' cresson.
Li dit tout bas : (Guett' son mal faire!)
"Vous n'manz'ra pas tout mon commére" ;
Li grain manzer piti piti morceau.
Li fait soso di riz, soso clair comm' di l'eau.
Quand qu'manzer finit couit, z'aut' dé l'assis' à table,
Mais li tout sèl pour manzer l'est cacable,
Li baliait li plat rondement
Et man z'aigrett' y guett' sél'ment.
Son la bec l'est trop long', li piq' piq' comm' çà même,
Li pé pas manz' manzer l'est mou comment la crème,
Mais li fait pas semblant li dit :"Merci, z'ami,
"Vout' tour aussi mon cas' vous va vini",
"Quand qu'moi n'a r'joind' di monde honnête",
"Tout comment vous, moi coutim' rend' z'aut' fête".
"Moi n'en a cousin' Bras-Panon",
"Zédi va port' à moi la viande ensemb' graton"
"Va porte à vous la viande! soupelait, mon commère",
"Ci zour là nous va fair' bonn' cère".
"N'a point quéq'çôs' qui va fair' moi rester" ;
"Zédi matin vous pé compter".
Zédi matin li l'arrive avant l'hère.
Z'aigrett' visaz' çagrin l'a commence : "Ah! compère,
Vous là voudra bien séquiser,
Çat la saut' sis la tabl' , tout' li plats l'a brisé.
Moi l'était blizé mett' manzer dans n'gargoulette".
(n'avait siprit commèr' z'aigrette!)
"Allons-nous manz' touzours". Son grand la bec pointi
Plonz', quand même li trou l'est piti,
Li hall' hardiment bon bouçée,
Et li cien tant sél'ment li sentir la fimée.
Faut voir vilain grimaç qu'li fait,
Quand qu'li souq' gargoulett' pour avis' li collet.
Ein' fois qu'z'aigrette plein ventr', li dit : "Salam, compère",
"Moi s'en va, moi n'en a z'affaire". 
Quand qu'z'aut' l'a séparé , n'a pas 'tait bons amis.
Li cien, li ventr'plat, tout camis,
La r'tourn' la cas' son maîtr' , son qué rentr' son patte.
Vous donne à moi manioc, moi rendre à vous batate.
Louis Héry, Le renard et la cigogne -1828.

 

Le chien est avec z’aigrette

Le chien noir de François Magallon
était invité chez la commère ‘’z'aigrette’’
Pour manger un rougaille chevrette,
cary ‘’bringelle’’ et du ‘’brède’’ cresson.
Elle dit tout bas : (regardant son comportement!)
"Vous n’avalerez pas tous mes histoires ;
Il mangeait ainsi petit à petit .
Elle avait fait une soupe de riz, si claire qu’on aurai dit de l'eau.
Quand le repas fut cuit ils s’attablèrent
Mais il était le seul à manger, c’était gênant,
Il balaya d’un coup le plat
Tandis que z'aigrette l’observait.

Comme elle a un long bec, n'en put attraper miette,
Lui il pouvait autant manger c’était mou comme la crème,
Mais il ne faisait pas semblant et disait : « Merci mon ami »,
― Je vous inviterai un jour chez moi »
― Quand j’aurai affaire à des personnes honnêtes",
― Comment pouvez-vous dire ça, je suis respectueux des coutumes festives.

― J’ai un cousin à Bras-Panon,
Jeudi il me portera de la viande et du "graton"
― Il vous portera de la viande ! s’il-vous-plaît, "mon compère",
― Ce jour là nous ferons de la bonne chair
Il n’y a pas quelque chose d’autre à faire, je préfère rester
― Jeudi matin, vous pouvez compter sur moi.

Jeudi matin, arriva (vite) avant l'heure.

Le visage de Z'aigrette était chagriné : "Ah! compère,
Vous m’avez bien eu",
Sauta sur la table, et brisa tous les plats.
"Je suis obligé de manger dans un vase à long col".
(avait mal prit la commère z'aigrette !)
― Allons-nous continuer de manger. Son grand bec pointu
Plongeait, quand même, dans un trou étroit,
Elle avait du mal à bien avaler,
Et le chien attendait seulement de la sentir enfumée.
Fallait voir la grimace qu’il faisait.
Quand elle prendra le vase à long col, lui la prendra par le cou.
Une fois qu’elle avait le ventre plein elle dit : "Sa va compère",
― Je m’en vais j’ai beaucoup à faire. 
Quand il se sont séparés ce n’était pas en bons amis.
Le chien, tout camus au ventre vide,
retourna chez lui près de son maître la queue entre les pattes.
Vous me donnez du manioc, je vous rends des patates.
Job me traduisait en africain le texte de Louis Héry, titre « Li cien ensemb' z'aigrett’ ».

 

Fin de l'épisode 2 (à suivre...)

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Exposition virtuelle -Destock'Arts Association Paul Clodel - APC- - le traitïsme

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http://asspaulclodel.canalblog.com

 

21 octobre 2018

L'Ode au roman-poétique - Le Graal de la Liberté de Paul Clodel Cochard -Ebooks//974- Episode 1-

 

                                                                

                                              Essai roman-poétique

                                                      Ebooks//974

     

Le Graal de la Liberté jacquette livre

 

 

 

                                               AVERTISSEMENT

 

        Cet essai roman-poétique est une œuvre fictive à caractère de réflexion.

        Cependant l’œuvre est basée sur la pure fiction à des événements réels.

        Cet essai n'a pas de vocation à des pensées religieuses et ni de sectes.

        Ce livre n'a pas aussi de dessein d'être historique, il reste même virtuel.               


        Certains écrivains utilisent la forme des mémoires pour créer un roman de fiction. Ainsi, dans ‘‘Le Graal de la Servitude’’, Zangiba imagine, le poète Charles Marie Leconte de Lisle, entreprenant de rédiger ses mémoires à l'approche de sa mort. Cette forme, propice à l'introspection, lui permet de faire entendre la voix intérieure du poète ainsi de découvrir sa vie privée vue par l’esclave. Mais à la mort de Zangiba il surgit un fait nouveau : les mémoires de l’âme.

Zangiba devient un acteur mystérieux qui continu ses mémoires post mortelle. A la rencontre de personnages parisiens qui sont initiés à un culte secret intitulé le « Prieuré de Sion ». C’est alors se produit des moments de vérité autour du saint-graal et les divers complots religieux.

                                                

                                                             ILLUSTRATIONS

 

                     Montage d'après l’œuvre du penseur de Rodin et dessins sur l'esclavage

                                                          

                                                        Illustration de couverture

                             Paul Clodel Cochard ( ‘‘zangiba’’ Peinture néo-traitïste)

                                   

                                                                  Ebooks//974

                                                  Ass.Paul Clodel A.P.C. © 2018

  

 

                       L'Ode au roman-poétique

                        ''Le Graal de la Liberté''  

                       IMG_5888

 

 

                                                                          PRÉFACE   

                          

                                 Naître et Mourir pour la néo-poésie

« Un essai est une œuvre de réflexion portant sur les sujets les plus divers et exposée de manière personnelle, voire subjective par l'auteur. Contrairement à l'étude l'essai peut-être polémique ou partisane ». (Wikipédia)

Plus souvent aux textes littéraires qui se prêtent à la réflexion philosophique, L'essayiste que je suis, vous introduis dans cet essai par un domaine d'une expérience personnelle qui épouse le Roman (classique, politique ou policier), à la Poésie donnant ici un Essai Roman-Poésie inédit.

« A exagium » un poids, un appareil mesurant pour vous un « Néo-Roman-Poétique ». Qu'il soit construit : en vers, en structure textuelle, en mètre, rythme, coupe ou bien encore à genre de rimes classiques, il est à la métaphore du roman et de la poésie.  Donnant dans ce dernier une suite (si bien dans l'histoire, des nouvelles…), un nouveau style dans la littérature française...

« Sil fallait mourir un jour, je vivrai que de la poésie, je vais nourrir mes jours jusqu'à la sève de la frénésie».  (P.C.C)



        Ma vie d'hier me rappelle aux grandes Odes poétiques !

 

              Mon passé me rappelle, anciennement, à la poésie

              Veule de ce moment trépide du créole que je suis.

              N’oubliant guère le lyrisme qui ressaisit cette vie.

              Pareil à un animal mouillé qui ressurgit un ressui.  

              Cet élan sauvage me fait oublier cette vie d'île.

              Une pensée à celui qui était diplomate français,

              N’eut de nom, Paul Claudel, en littérature qu'un édile

              De la communication à ne surtout guère offenser.

              J'ai perdu la beauté des mots,  je suis fier d'être créole.

              Autrefois j'étais popularisé, depuis je suis guéri

              De quoi fut nôtre secret tous les deux  ? Je suis l’auréole

              De ma vie poétique parvient du fait qu’il soit aguerri.

              Fuir l'oubli, il vous rattrape au tournant d'une autre vie.

              Fuir devant les beaux mots, ils vous rattrapent alors au mutant,

              Traquer par ma vie d’autrefois, me réveillant aux poésies.

              Je reviens, aujourd’hui, affirmant ainsi un mal permutant !

 

           L’hexadécasyllabe de Paul Clodel Cochard (A l'âme poétique Claudélienne)  

 

                                    

                                            Vers le Roman-Poétique

 

Dans une époque moderne telle que la nôtre, en l’an 2018, on est en droit de se poser des questions sur les innovations dans le domaine romanesque. Si certains lecteurs pensent que le genre romanesque s’épuise c’est qu’ils n’ont pas vraiment torts. La pléthore  habituelle de romans est presque souvent raconté dans un genre de style traditionnel.

Avec le néo-roman, le roman n’est pas mort ; il est réinventé ou bien innové de nouveauté. Cependant le roman reste et restera, un plaisir de lire. C’est aussi un plaisir d’écrire sa vie intime ou privée ou bien même des aventures. Il reste que, le roman est aux élites romanciers et que ces derniers n’ont plus aucune envie de changer leur style, leur genre et encore moins de tout changer, pour la simple raison, ils ont du succès ! 

De nos jours, être un innovateur dans le roman, c’est d’être un peu prétentieux ou bien n’être qu’un inconnu qui cherche à se faire un nom, et avant même de publier une œuvre. Il est vrai qu’aujourd’hui, l’audace ne peut être considérée comme une qualité et dans un registre moderne, on peut se poser la question suivante : pourquoi pas le néo-roman ?

Et si le néo-roman est une incapacité à écrire un vrai roman traditionnel ?

  Il est concevable que le néo-roman est une innovation comme la technique picturale mais il reste de l’ordre expérimental. Cependant, on pourrait penser que les innovateurs ont eux même une grande place à prendre dans ce milieu romanesque artistique.

Est-il préférable d’écrire un essai, qu’un roman ? De surcroît, si vous avez des professions : philologues, sémiologues, mémorialistes et qui nécessitent un loisir d’écrire, alors l’essai au lieu du roman, est une solution.

 On est loin de « L’œuvre » d’Émile Zola, qui non seulement dénonce le mal social mais en plus, n’est qu’un défenseur des impressionnistes ; pour ne pas rajouter d’être un détracteur et bien entendu, si on fait allusion à un Claude Lantier en un Paul Cézanne ! Puis Balzac, qui était imprimeur et défenseur du livre ! Flaubert était le défenseur de la littérature et tout comme Maupassant et Victor Hugo, ne scintillent-ils pas (surtout chez Hugo) par leur innovation romanesque et poétique. De même les parnassiens, comme Charles Leconte de Lisle,  poète originaire de l’Île de la Réunion. Avec Lacaussade comment ne pas les décrire dans ce roman-poétique. Les abolitionnistes :Leconte de Lisle, Lacaussade et Schoelcher sont dans ce livre les héros. L’histoire de Bamboula est fictive mais elle est basée sur des faits historiques.                                         

Depuis 1929, le roman poétique est un mouvement...

Cette deuxième livraison du « néo-» roman-poétique mérite l’attention à plus d’un titre. « D’abord, parce qu’à travers la formulation ambivalente de « roman poétique », elle permet de saisir dans l’histoire des Lettres belges le passage du fantastique réel, introduit par Picard et repris à son compte par Hellens, au réalisme magique, dont Poulet se revendiquera explicitement dans les années 1930, sans d’ailleurs modifier sensiblement les positions qu’il avait développé en 1929 à propos du roman poétique ».

(extrait de textyles.revues)

Est-ce le Roman-Poétique de Paul Clodel Cochard, ne conviendrait-il pas de révolutionner le genre littéraire romanesque ? Soit, en revenant à un contenu qui interpelle, le genre de l’Odyssée ou de l’Enéide? 

Après tout, voilà un livre dans lequel il raconte de façon fictive, les Mémoires d’un esclave poète, Zangiba, tout en vers réguliers, en structure du texte en alexandrin (12 syllabes) et en son fameux « hexadécasyllabe » (16 syllabes). Paul Clodel respecte le rythme, la coupe et bien-sur la rime. De ce fait il donne à la poésie une lecture suivie, comme à celle du roman au déroulement de son histoire d’aventure. De même la Philosophie poétique est à sa comble dans cette Édition inédites intitulée : L’Ode au roman-poétique.  

L’équipe A.P.C. (Ass.Paul Clodel)

                                     

                         L'Ode aux dédicaces poétiques

                                           Portrait de P

                                                      Par Paul Clodel Cochard romancier-poétique d'essai et peintre:

  

                 Je dédie "L’Ode au roman-poétique", livre en vers,

                 A l’esclavage partisan des mémoires poétiques.

                 L’ode des mots fictifs provenait des rayons de l’univers ;

                 Jadis par ses vers et syllabes au vrai sens artistique.

                 A l’ombre de ma vie d’artiste-peintre, j’écris cet essai

                Sur un domaine historique du destin d’un esclave.

                L’ode que j’ai au cœur reste écrit et non lue, désormais

                Elle sera lue et comprise par vous lecteurs, sans l’enclave

                De ce combat abolitionniste dans le monde entier.

 

               L’esclavage était le vol d’un peuple faible d'Afrique !

               Aux Comores, à Madagascar parce qu’il est né bronzé

               Et païen qu’il doit à la société des créoles. Puisque

               Nous serons point libre, "le Code Noir" par un roi fut osé !

               Nous vivrons sous l’influence des plus forts de notre peuple.

               Vivrons-nous, le jour, la main attachée pour faire leurs devoirs !

               Cette servitude nous entraîne tous vers le bien-meuble.

               Nous en demandons rien de plus que de libérer l’espoir.

               C’est cette raison qui m’a poussée d’écrire ces mémoires.

               Aux peuples qui ont tous des mauvaises conditions humaines ;

               A Dieu, nous écoutant, réfléchissons à changer l’Histoire.  

 

              Nous pourrons être défenseur d’un vrai combat sans rébellion.

              Nous aussi, nous pouvons tous réfléchir sur notre destinée.

              Si la religion a voulu nous réunir en RÉUNION

              Comportons-nous en peuple réuni : l’Ode au cœur destinée.  

 

                                          Charles Leconte de Lisle

                                                                        Charles Leconte de LIsle 1818-1894

             A nos aïeux réunionnais esclaves, aux libérateurs,

             A Charles Leconte de Lisle, aux lueurs des poètes

             Qui se sont dévoués pour l’abolitionnisme des auteurs.

             Je dédie ce roman-poétique aux peuples poètes...

 

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                              1.   

                 

 A Zangiba, Mémoire au présent d’esclavage...

  Saint-Paul cimetière d’esclave, Île Bourbon 1845.

 

 

 

Sans un nuage frais claire mousseline, 

Nous protégeant soleil ce dimanche matin, 

Tu venais d’Afrique, Zanzibar, l’incertain.  

Par mer, d’un négrier aux rames marines,

Aux douleurs dans tes écrits et que tu contais.

A ces mots, je lis l’infime vie prend l’âme.

Au corps mort si bien mémoire réclame.

Le souvenir lire tes poésies me hantait.   

La cloche d'église alertement tintait ; 

Ce vent de mer berçait doucement le calme. 

Pareil aux rayons d'or, ô soleil qui émane

Notre peau blanchâtre, noircie crépitait. 

Le bracelet aux poings, chaînes sur cheville 

Le fouet donné plaisant aux blancs moussaillons.

Que de douleurs portaient, assidus compagnons. 

Ta vie est l’œuvre d’un destin qui brandille. 

Ployant leur jarret maigre, nerveux et chantant, 

Sous les coups donnés par des maîtres revanches.

Le bambou sur l'épaule, mains sur les hanches, 

Accompagnant maintes dimanches, il est temps

D’ouvrir tes mémoires poétiques s’enlacent

Déjà de ne pas être publié vivant.

Moi, Charles, poète de Saint-Paul, toi mourant,

Au chevet du lit mendiant je te préface

Ces "Mémoires", Zangiba, sur l’esclavage

Seront digne d’être un livre mystérieux !

Je m’engage à revenir sur ce trou pieux

Dans le sol Saint-Paulois, lire tes messages.

 

J’ouvre la première page en préface.

Sur des lignes de vers écrites par la main

Tremblante d’écriture m’ayant en soutien.  

 

Zangiba ne pouvait écrire par race    

Meurtrie du silence qu’avait l’esclavage.

Te voici me racontant ta vie, si français

Dans tes écrits. Toi le poète si loin, naît

D’une terre africaine en présage

D’un cœur bourbonnais malgré toutes tes forces;

Après quinze années d’y rester africain.

Mille-huit-cent quarante-cinq, libre, c’est certain,

N’en démembre tes villageois qui s’écorce.

Le long de tes premières pages, poésies,

Où les vieux souvenirs d’Afrique y venaient, 

Par les groupes joyeux frères, ils s'animaient 

Aux bruits des bobres font ainsi ta poésie.

Parfumait bien ta présence illuminée.

Dans l'air des alizés l'odeur des tamarins 

Plongeant soudain mon cœur d’un remord ce matin. 

Au ciel, les pailles-en-queue font de grandes traînées, 

Et tandis que ton corps se meurt dans la tombe

Je suis devant peu de famille, tes amis.

A l'ombre des flamboyants rouges et parmi  

Tes meilleurs amis jouent encore sur ta tombe.  

Sur tes poésies teintées goût écarlate,

Je m’asseye donc dans l’ombre de ta couleur. 

Pendant qu'un air qui m’accompagne tel souffleur, 

Se posait cette lecture délicate. 

Je prenais risque que ton tombeau d’artiste 

Où tu te repose à vie sur l'oreiller, 

Et, sur tes yeux clos, négligent de sommeiller, 

Je dicte lectures abolitionnistes.

Tu t'enterrais ainsi, par ce matin si doux, 

La sortie d’église à la grande messe. 

Zangiba, esclave naïf de jeunesse, 

Te voilà devenu un maître de chez nous.

Maintenant, dans le sol aride de grèves, 

Sous les chiendents, terre ouverte près la mer, 

Tu reposes parmi les morts qui me sont chers, 

O charme tes poésies je réalise ton rêve !

Charles Marie…

 

                                                                      2.

                                                         Île Bourbon, 1845

 

 

         Quelques mois auparavant que mourut dramatiquement Zangiba, l’esclave érudit poétisait sa vie à son maître et ami Charles Marie. Dans ses mémoires, il retrace sa capture à Zanzibar en terre africaine. N'est là, un moment important de son existence sur l’île Bourbon. Ses derniers et ses seuls écrits poétiques avant sa mort racontent la grandeur de son combat. Ce dernier fut la plus belle arme pour un jeune esclave africain : la poésie.  

 

                                                           Mon pays, l’Afrique vers 1835    

         Le soleil s’apprêtait à boire à la source de la mer. Beauté de l’Océan qui brille par sa lumière bleutée. Ô quelle ressource mon pays Zanzibar dont je suis fier ! Chaque journée dans ma chair me sentant près des miens l’âme outrée. Pour toi mes mémoires, aux quêtes poétiques avec le cœur. Sur mes paroles écrites par la main du poète Charles, je poétise ma vie éthique d’esclave en Afrique labeur. Ce dur labeur me tuait mais sa terre dure a du charme. Je vivais ma vie noire tranquillement et paisiblement. Ô suis-je vraiment fait pour vivre loin des miens l’aventure ! J’ai pris ma décision personnelle de quitter mes parents. Un soir bien décidé, j’ai passé à l’action pour l’aventure. Je me suis éloigné de mon village du nom : Zanzibar. Mon jeune âge m’avait aveuglé pour libérer l’otage de cette vie d’adolescent. J’allais sur un chemin fêtard suivre ma destinée qui par capture m’a fait l’outrage.

       Douces vagues chaudes plaisir qu’elle procurait aux marches. Loin d’antipodes imaginés j’admirais les étoiles ! Ô, je prenais enfin les voiles à côté mes démarches. Piétinants les rochers qui étaient brûlés par un ciel étoilé. Vivre ainsi l’essentiel et puis j’allais par mes yeux voilés et par mon ego vers la plage en solitaire dévoilé. J’étais heureux de vivre cette riche aventure. Ne me souciant guère du reste, je humais la nature. Elle avait un goût salé et cette mer en parure bleuté de nuit. En pénétrant tout à fait dans ses flots salés je nageais paisiblement et peut-être, dormir étoilé ! Enfin, bercé des flots, je me couchais libre et dévoilé. Sans s’attendre s’écrasait une vague sur mon visage qui me fit réveillé de mes songes vague et divagues. Pourtant cette magnifique nuit sur cette plage vague aucun bruit, autre que celle de la mer m’aurait découché. Allongé sur ce beau rivage de sable rouge chauffé je divaguais au plaisir qui naissait d’un bain mouillé. Je le ressentais sur ma peau teintée, couleur de l’Afrique. Tant épuisé, je me laissais bercer façon angélique aux rêves merveilleux. Néanmoins, ma pensée diabolique me soudoyait. Elle me dictait ne plus rentrer près des miens. Cette immonde pensée me donnait donc la nausée. Si bien je songeais de m’écouter et de d'en décider de partir loin. Puis, sous les cieux de cette nuit aux maintes étoiles, seul sur cette terre divine prêt à prendre les voiles, je décidais plutôt de rentrer car ma vie familiale, loin d’elle, me manquait. Pourtant, je m’étais dit et redit que je n’attendais plus rien du village. C’était là, mon dit puisque je ne me suis guère écouté et du coup je suis parti. J’ai écouté et réécouté le chef dans ses paroles, puis, en écoutant ma pensée j’ai préféré mes paroles. J’ai décidé de fuir car ma honte devant eux en était folle !

 

                            Mon pays l'Afrique-001

                                                 Zangiba à Zanzibar en Afrique...

        Après avoir pu élucider, l’envi de fuir fit si court ! Ma promesse perfide sur un projet ambitieux mais lourd ! Ma course s’écourtait et donc je rentrais chez moi, d’un parcourt ! Bien décidé de rentrer par le chemin de plage rouge. Sur mes pas, un doute, me fait renier ma pensée jalouse. Elle me poussait loin de moi-même m’approuvant ma frousse. Soudainement l’ombre d’une ironie me fit réfléchir. Je refaisais mes pas pour rentrer chez moi, manger et me nourrir. Quand au loin j’entendais un son de tambour qui me fit frémir. Cette sonorité d’un grand émoi, venait près des côtes. Me dirigeait-elle vers l’autre village qui nous décote par sa réputation envers notre chef, bien d’anecdotes ! M’obligeait-elle de vouloir craindre cette outrage ! Ce Chef de bourgade qu'est Maloya, nos idées sont fades. Mais ma pensée était folle car cette sonorité sage attirait de plus en plus ma naïveté d’adolescent. Le son de plus en plus vibrant devenait aux tympans perçant. On aurait dit une incantation à Maloya, pourtant, c’était la priorité d’esprit du savoir artistique, né d’instrumentation en Afrique, ô douceur féerique. Ceci a dévié ma voie et m’a poussé vers la musique. Pris par cette mélodie, je finissais par perdre tête. 

       En arrivant vers eux, j’étais honteux d’épier en cachette, par derrière un talus de roches où j’allais en conquête. J’apprenais d’eux quelque chose de nouveau, rythmes déchaînés. Une danse se faisait autour du feu avec des guerriers de Maloya qui vouaient des incantations au sorcier.  

Ô, je craignis soudainement la peur des sons virtuoses !

Car leurs chants sont des prières, et puis, que la vertu ose !

Ô, quel est ce malheur qui m’envoûtaient le cœur à la chose ?                                  

 

     Mère, dans sa causerie, m’affirmait les Maloya du bourg sont prises de folies et d’extraverties.  Ce n’est qu’un faux bourg ! Ils obligeaient la raison de suivre l’appelle du tambour. Je me sentis aussitôt des frissons froids envahir ma peau. Le guerrier qui se donnait des rythmes, ni mauvais, au hameau sur un instrument qu’était ce tambour mystique de troupeau. Le tambour se donnait de plus en plus fort aux résonances et le malheur des chansons d’autrui faisait mon attirance. Puis, je fus épris par cette prière ensorcelante.

    Dans mon village natal, Zanzibar, notre communauté exauce la prière pour Dii Mauri¹ autour du feu dans la pure beauté des paroles poétiques venant d’esprits divinités. Maloya par contre, c’était la vie, ils la vivaient de folie. Autrement dit, leurs prières aux sorciers étaient féeries. Je revivais caché derrière les rochers de mélodies. Ils étaient près des brasiers chauffant leurs apparences fières. Leurs corps ébraisés dansaient sur des rythmes suivant la prière. C’était là, un cri de colère d’une nuit éphémère.

 

¹Dii Mauri (Dieu Maures d'Afrique)

                                                   

                                                             3.

                                                     Les Captifs


         Je fus emporté par le chant, la mélodie et la danse. 
Soudain un bruit venant du champ me fit sortir de ma transe. J’eus subitement une frayeur en dégageant ma hanche de ma position accroupie. Une main se posa soudainement sur ma bouche et m’empêcha de crier haut et fort quelqu’un. Puis, une deuxième main m’encercla le buste par un gourdin. Je fus jeté sur les rochers au point de fuir. Sachant cela louche, je me suis relevé étant écorché, un être sorti des brousses de peau blanche, m’attachait à une branche. Une course de plusieurs individus vers le village de Maloya. Cette troupe d’homme venait de mer, nous étions des appâts. Ils étaient arrivés par barques qui étaient en contrebas. De là, ils prirent leurs marques, nous attaquant par surprise. Des bruits venant de leurs armes tuèrent les guerriers en prise. Capturant ceux qu’ont du charme au hameau par traîtrise. Je criais, tout en étant amarré sur la plage, tout mon amertume. Je voyais la mort qui avançait son temps vers l’écume des vagues. Il récitait sa poésie à titre posthume.       

         La première troupe de Maloya passa en cœur sage, la fierté d’un se guerroya. Un coup fouet lui rendit sage. Ils m’arrachèrent au roc et ils m’entraînèrent au rivage, l’un à l’autre sans trêve. Ils nous attachèrent au poteau. Ils embarquèrent les vivres et nous montions dans leurs bateaux. Nous étions leurs captifs, à suivre. Ils mirent feu aux hameaux. 

 

                        L'Ode N° 22

                        L'Ode N° 29

                                                                     

                                                               L’embarquement  

 

                                                   Capture esclave sur un bateau 3

              

       Nous voyagions contre gré dans une barque de fortune. Seuls, avec un homme agrès qui causait fuite opportune. Par petit groupe, nous restions liés d’attaches commune. L’homme enfilait son veston, l’un de nous, en plein mer, sauta. Pour nous retenir au calme, l’individu nous fouetta. Cordé en pleine mer calme l’évadé se girouetta. Celui dans l’océan causa le souffre douleur de l’autre. Resté embarqué, lui causa d’être tenu par les autres. L’homme nous cessa de ramer aussitôt donna des ordres.

– Montez l’évadé fugace ! Disait-il, et corder le corps noyé qui nous menace.

        Je n’ai jamais pressenti la mort si proche et si fort par ce sabre tranchant sec le bras du mort. Puis ils rendirent à la mer le macabre. Bravant son arme au ciel, l’homme blanc sans cœur n’y admettait guère son drame ! Cette race de crève-cœur que ce crime nous alarme ! Il n’avait que d’amertume et je lui fixais droit dans les yeux. Il se permettait l’amertume. Sa blancheur lui fit d'être un dieu méchant mais quelle race d’individu ? Ils étaient très odieux…

       J’étais devenu leur captif. Ne pouvant revenir sur le rivage je me laissais embarquer par ses blancs aux maintes outrages. Je ne serais point un captif si j’avais pu rentrer au village ! 

       Nous arrivions près d’un vaisseau où ils nous ordonnaient de sauter. Ils nous remontaient à l’assaut. Nous sommes autant réclamés. Sur le dos d’une grande bâtisse, nous montions contre notre gré ! Les captifs mâles agrès devenaient sous les coups de fouettes, très attentistes. Nos sorts étions leur désir non gentillette ! Nous avions plié quand ils nous obligeaient des pirouettes. Le non désir d’être enchaînés et abattus nous fîmes tombés par fatigue. Ils prenaient nos chevilles qui sautaient d’un bond pour mettre des chaînes de fer. Puis nous attendions sur le pont. Me voilà à me déplacer dans l’ombre d’une victime. L’enchaînement se déchaîne l’un derrière l’autre en rythme. Les résistants sont déplacés, leurs  poignets étaient entravés fors intimes. Nous voilà assis à l’avant de ce bateau. J’avais sommeil et l’aube naissait par une telle lumière de Dii et qu'ils appellent ici soleil. Éclaire notre prière lui demandais-je en éveil ? Puis, les femmes et les enfants ont été rassemblés à l’arrière. Aux sorts que nous subissions, les africaines étaient fières. Les hommes étaient descendus dans les cales sans manière. Jamais un lever de soleil m’avait touché par sa tristesse. J’ai vécu ce réveil d’une pensée d’esprit petitesse. 

       Le bateau avait pris le large en prenant de la vitesse. Ô mon cœur était si triste, Dii ma lumière du matin, cette souffrance m’attristait. Mon âme mourait ce matin, par nos mains et nos pieds qui étaient liés. Nous étions devenus le butin de ces marins. 

Éclaire-nous, Dii, de tes braises, étincelantes, brûlante. 

Brûle-nous, Dii, par tes brasiers, ta force concomitante.

Il me restait à prier pour une force d’espérance.

                                            Capture esclaves bateau 1Lisapo ya Kama-001

          En bas, nous nous regardions tous dans les yeux sans vouloir parler. J’étais amarré au sol, le corps nu au contact du plancher. J’avais si peur mais mon courage m’avait beaucoup compensé. Je découvrais des étrangers dont j'en faisais connaissance. Les guerriers de Maloya avaient pour moi peu de méfiance. Nos tribus étaient en guerre depuis longtemps, pas chance !

  

¹Dii Mauri (Dieu Maures d'Afrique)  

                                          

                                                      La traversée

                                                       Capture bateau

 

      Venait donc, chez moi ce questionnement: comment revenir sur terre ? Je n’ai guère eu le moment ni le temps de me la poser car on me fit taire. Ils nous apprêtaient à ramer quand le vent était contraire. Nous descendions dans le ventre et dûment, ils nous installaient aux rames, prêtes à ramer. Le vent, ce matin paressé. Ils nous ont pris prompts aux ramettes d’un enchaînement pressé. Nous ramions aux forces d’épuisement et sous les fouettes. Je n’ai autant travaillé, jeune, je n’étais mauviette pour personne. A leurs yeux j’étais qu’une silhouette. 

      D’une beauté qui oscille l’eau bleue de l’océan Indien, croyant à des pouvoirs de pacotilles, elle me berçait, moi, l’africain. Adieu terre rouge, adieu famille où part mon destin ? Je découvrais que nous n’étions pas les seuls à la capture. D’autres, aigris par punitions, regrettaient l’aventure. Des coups de fouets pleuvaient sur nos dos qui leurs servaient d’armure. Venait s’installer en moi la fatigue rendant la brise peu jalouse. Nous devions la faire réveiller cette mer semblant lourde. Elle nous regardait travailler, sans nous aider, si sourde. 

– "N’ont font qu’à yeu tête, ces cheins ! V’la cor un’n maodit niant, vouz vla parti a vouz gingein, de l’vâ bé douc’ment s’mouriant ".¹ Disait l’homme blanc de l’équipage, d’un air peu souriant ! J’écoutais leurs conversations, je ne sais point les paroles. Ils étaient de quelle nation, nous captivant pour quel rôle ? Je ne finissais plus de me questionner dans notre geôle. Lorsque s’arrêtaient les fouets et des coups donnés sur nos peaux nues nous avions peur d’être roués. Nous ramions sans aucun arrêt car nous avions peurs d'être frappés de jour comme de nuit sur nos peaux nues.  

 

¹Ils n’ont font qu’à leur tête, ces chiens ! Voilà encore un maudit fainéant vous voilà en plein jugeote de les voir doucement mourant.           

 

                                 La soufflette inassouvie.

 

                                    Ode bateau interieur


           Nous ramions à l’épuisement, le vent de mer berçait nos vies. Nous espérons tant ce moment la soufflette inassouvie. Quand bien même le vent sifflait, caressant les grandes voiles, il nous poussait et je m’essoufflais. Les mains descendaient les toiles. Ils sévissaient à les tenir. Soulageant là, nos souffrances, priant pour le retenir et puis de nouer sa confiance. Nos tortionnaires nous libéraient des chaînes et de nos rames. Ils nous enchaînèrent, obérant aux nettoyages des lames et puis nous vidions nos déjections. Ainsi nous grattions ces bailles, souillant, avec la projection d’une trêve sans assailles. Nous recevions plutôt, en haut du bateau la pluie des fouettes si nous ne dansions pas plutôt. Nous épuisant nos airs fêtes. Par cette grande nuit au vent, nous descendions tous macabres, affamés, la tête à l’évent, nous tombions comme un arbre. Notre pitance était du riz, d’eau et qui nous abreuvait. Le soir attiédi se nourrit d’un vent fort que Dii fit preuve. Nous devions le remercier, sans lui, nous retournions aux rames. 

        Je n’ai certes pas apprécié cette passion pour le drame. L’un d’eux, sans cœur, nous enferma dans le ventre de ce bateau, avec un des nôtres ferma le couvercle sur les liteaux. Nous devions tous les deux dormir d’une position assise se faire face et dormir enchaînés : mais quelle bêtise ? Maint mot se fit sentir, guère même l’envie des larmes. Cachant même mes pleurs pour mentir à l’autre, ma foi arme. Je me confiais l’esprit à Dii pour qu’il me libérait ma vie. Aidait nous pour prier Dii d’esprit, pour nos corps souffrant de vie. Je désirais croire à l’espoir si c’est Dieu qui le donne. Je lui demandais l’espoir que si la prière pardonne ! 

       J’ai du faire un profond sommeil et qui me faisait vivre mon passé sous le soleil. Là où il fait bon de revivre. J’ai envie de croire en Dieu car sa main punit et puis j’accepte. J’avoue d’avoir fait l’adieu de mon passé et puis j’accepte. J’acceptais d’être enfermé si la nuit éclairait ma vie. Sa douce lumière peut fermer l’ombre de mes joies que j’envie.

 Ô j’acceptais ma punition ; donner ici par un peuple

Dont la force des munitions, leur donnent droit aux repeuples.

Devais-je donner mon esprit qu’infâme homme de race ?

Né pour vivre du mépris, nous considérant de sous-race.

Qu’allaient-ils faire de nous prisonnier ? Où nous conduisaient-ils ?

Ô mon Dieu, écoutez nous, mon destin est vous ainsi soit-il.

           Entrait un rayon de soleil qui me fit sortir mes rêves. Il m’éclairait le réveil, où que le silence était brève. La journée semblait s’éveiller d’une douce lassitude en la noyant en mer de braiser pareil à son habitude. D’un flambeau de toute beauté qui chaque jour nous projette ses rayons de soleil bleutés nous réveillant nos nuits muettes. De même se réveillait l’odeur de la nuit par vomissure d’urine. Nous étouffant tous dans nos bruits de notre journée chagrine. Soudainement, j’entendis comme la chute d’une chaîne. Puis, plus aucun bruit se fit ! Soudain, un cri sortit sans-gêne. Nous sentions passer des canots grinçants sur le bois leurs chaînes. En vibrant le bois du bateau, une frénésie d’oxygène me renaissait. Un clapotis surgit, ensuite une autre, vient le silence qui agit en maître gardien des nôtres.

                                   Ode photo-001

 

        Ils nous ont oubliés ce jour, nous privant ainsi de lumière. Gardant le fer qui nous entour, ventres creux, mais pensées fières. Notre ultime espoir prenait fin, d’une lassitude, à espérer quoi enfin ? La mort vient à son habitude. Certains d’entre nous criaient leur peur, aucun répondait, crainte d’une révolution sur heurt, nous semblions crier plainte. Nul ne nous libérait de là. Comme un vaisseau fantôme, aux odeurs de pisse de rats, nous ne croyions plus en l’homme. Et puis, fut exaucé mon espoir, par un chant de souffrance qui apaisa le désespoir, tel un long cri de défiance. Dans ce chant guerrier qui chantait la mélodie chassant la peur. Une offrande qui déchantait la colère intérieur. Au bout de nos peines, enfin, venait alors le bruit des chaînes. Des grincements qui étaient loin, et nous libéraient cette peine. Soudain il eut un sens de vie par des cris d’animaux, bruyants. Nos membres étaient gonflés, sans vies, à nos pauvres corps indolents. Ils nous sortaient tous de nos trous, nous obligeant à l’entraide. Afin de monter de ce trou ceux qui Dii venait en aide. Nous pensions à la mort comme une ultime débarras pour rendre à la mer ces victimes. Liberté, nous en libéra ! 

      Soudainement sur le pont des nouveaux visages parurent. Une tribu venant des grandes terres nous apparurent. Comme l’envie d’une offrande spontanément, quelques uns, se jetèrent en mer pour vivre. Puis des coups de feu en touchèrent plus qu'un jusqu’à mort s’en suivre. Vinrent nos pleurs et nos colères. Nous oublierons jamais ça, car ma haine ne se décolère.

 

                                     Capture esclave sur un bateau 5-002

 

         Le lendemain nous étions loin en mer et peine de vivre. Nous figeant tous dans nos chagrins, nous faisions les tâches libres. Je les regardais, pareillement, ils étaient prisonniers ! Comment pouvaient-ils nous priver de vie par barbarie d’alliés ? Nous recevions d’eux un repas, don, en quête de survivre ! Des carcasses d’os dans nos plats, la faim venait à s’ensuivre. Sur nos peaux bleuies et sanglantes se fut le retour des fouets. Maudissant l’âme rampante aux cris de révoltes soufflaient. Je m’habituais à ce sort, vaillant et fier d’être un homme. Je ramais oubliant leurs torts, ma pensée s’y noyait baume ! Vint l’eau du ciel sifflant vite, une nuit, ne pouvant sortir ! Le navire prit l’eau très vite nous obligeâmes de dormir !

 

                                  Capture main divine 00

Notre piètre lit prit donc l’eau. Un vent hurla toute force, frappant nos têtes du liteau, en nous donnant des entorses. Le bateau se coucha sous la rafale d’eau salée de mer. Des fortes pluies anormales venaient d’un vent fort et amer. Soudain il y eut un gros bruit, il nous immergea de craintes…

C’était Dieu du ciel ! j’en déduisais, obligeant la contrainte...

 

                              Une nuit noire, sous la cale, la peur.

 

        Le temps, brièveté, l’ombre ont tombé au noir firmament dans la mer abattue et sombre. Une nuit entièrement voilée d’obscurité, effaçait le temps, densité d’ombre. Nos esprits se tournèrent vers la mort, sa main qui nombre. L’océan abattu sombrait par souvenirs d’attachements, le temps brièveté à  l’ombre de tomber au noir firmament. Luttant jusqu’au petit matin par mer salée en pleine cale. Tels étaient nos sorts, ô destinée mouvance optimale ! Vint l’éclat d'éclair qui s’en torse à l'unisson par les flots. Sous la cale d’un bateau forcé, la peur et crainte des maux. Aux conciliations par mes mots,  je rêvais cette nuit mi-close. La foudre nuit aux songes et je rêvais mes yeux demi-clos. 

       La mer se calmait doucement. Il me semblait sous la flotte, d’être celui dûment choisi par Dieu pour être son hôte. D’une nuit agitée au calme, la tempête aura duré. Liant soleil à son âme vint l’alizé à perdurer. Ils nous obligeaient à ramer à cause d’un mât qui manque car les vents l’ont endommagés. Ils nous ont sorti de nos planques pour ramer en mer calme. J’étais près de l’eau bleu ruisselant et je chauffais le bout de ma rame, ô soleil persistant...

       Nous ne devions guère parler car leurs fouets faisaient craintes. Des coups sur nos dos accablés, la douleur qui nous fit craindre. Dii Mauri nous donna une brise à ne pouvoir ramer. La voile prenait prise aux mats qui restaient à nous mariner. Nos efforts furent compensés mais l’océan se mit en colère. Ainsi nous fîmes balancer par l’eau venant en arrière. D’une chaleur nous étouffant, nous étions liés aux poignets. A la souffrance qui nous touchait, le manque d’eau épargné. Se réveilla la mer immense nous balançant de force. Nous avancions en danse dans la cale qui nous écorce.

     Revivre l’angoisse de ces tragédies, ô, mais quel bourreau ? Ses houles avaient rejoints nos forces se mêlant à tous flots. Soudain ma peur vint aux amorces d’un gouffre d’un bateau.

 

 

                                   La Réunion lontan St-Denis Pont Labourdonnais n°

 

             La mer se calmait, à nouveau le ciel dessinait une forme. Il venait vers notre bateau, des blancs oiseaux n’ont difforme. Ils poussèrent vite des cris de joie ! Les blancs levaient les poings, en regardant tous et au loin, une terre destinée en pré-joie. Les marins criaient fortement, et puis chantaient des louanges. La joie des hommes pour cette terre inconnue fut immense. Rien n’était fini, tout commençait à partir de ce jour ! Ce n'était, pour nous, ni la nuit ni le jour mais le fouet toujours !  Qui viendra s’apitoyer de mon air ? J’ai que de rancunes et guère de larmes aux yeux. Rien s'éteint, tout s'allume ! 

- "Oiseaux dans le ciel", cris rudes, ô souffrances pour tout appui. Sur mes maux venait solitude, un cri interne l’envi. Même un tollé d’applaudissement n’apaisait mes peines. Qu’ils s’extasiaient aux bruits, ces marins blancs, étaient forts d’haleine.  

         En descendant les lentes poulies, Ils s’apprêtaient d’aborder. Au loin, la côte de cette terre,  je voyais des étrangers. En regardant si longuement ce rivage si étrange, je me posais tant de questions qui finiront par étranges ! Ils donnaient l’ordre d’arrêter le négrier en voilure. Ils ordonnaient de descendre les voiles aux moindres pliures. Puis un marin tout blanc vêtu venait avec une ultime envie de nous mettre à nu. Il palpait nos corps si intimes. Il me priait d’ouvrir ma bouche. Tenu par un marin j’obéissais même si louche. Forcé, je le fis mais serin. Leurs blancs poignets écrasants nos sombres corps noirs aux paniques. Par cet étranger abusant nous violait ô diabolique. Libérant les poils de nos têtes, ils nous lavaient à l’eau de mer. En nous donnant à zétète¹, nous enduisaient de goût amer. Nous donnant même des tissus propres afin de paraître à leurs yeux qu’un individu qui doit remercier son maître.

 

¹Du grec zetein « chercher »

 

                                         La Réunion lontan Saint-Pierre vers 1800 photo ANOM n°5

 

           Ils descendaient les barques. Venaient des cris de chaînes à l’avant mais quelle débarquement les coups de fouets tombaient dûment. Attachés les uns aux autres, nous restions à jamais groupés. Dans des canots près des nôtres nous descendions tous regroupés. Un par un et le long de la coque, les blancs, nous descendaient. La mer se battait en breloque dans les sens qu’on descendait. Elle faisait maintes clapotis, je touchais pensif la vague. Attendre dans un corps tout meurtri un monde de divagues. Vers nous, une lueur blanche, un besoin d’être sur un sol. Qui par la capture, ma revanche, sur des gens en parasol.

  

                                            Jaquette en photo l'Ode au Coeur Officielle

                                                                                                    

                                        La terre destinée

 

         Près de l’eau, couleur du ciel clair, nous ramions vers cette terre. Le soleil ne nous était pair à l’envie d’être sur terre. Je ramais dans ses vagues de cette mer au goût salé. Et qui d’entrain aux divagues, lourde, une voie de pis-aller. De bravoures nous arrivions par le poids des chaînes entassées. Nos pauvres pieds moribonds mouillés par la digue enlacée. A cette terre inconnue, ayant cette peur d’arriver. Le marin frappa ma peau nue, à savoir où, me fit râler. Nous nous déplacions enchaînés les uns aux autres, par troupe. Les femmes furent désenchaînées marchant d’allure du groupe. La vue éblouissante, quand mes pieds, touchaient le sable chaud. Ce soleil, lueur éclatante m’empêchait de voir plus haut. Cette terre me fait peur. De vertes allures célestes nous acclamaient de nos ardeurs. Comme l’animal en leste. Devant nous, attendions de nous surprendre la cohue des blancs. Être un monde moins tendre en nous prétendions à l’élan.

 

 

                                    A l’effet d’être animal

                                       L'Ode N° 33

 

           Nous débarquions dans un monde inconnu, un monde d’homme blanc. Nous toisait en faisant ronde autour de nous, faisant semblant nous voir à l’effet d’être animal, du pieds à la tête. Nos marches, dûment épuisés par ce mal, sonnaient l’entête. Que nous retenaient nos chaînes, à l’envi d’un retour par mer. Nous fouettant dans nos marches des coups laissaient le goût amer. Nous conduisant à l’avant des gens, à l’effort d’une marche. Dans un monde de patriarche, nous nous mettions en avant pour la simple raison, être faible, devant un peuple différent.  

 

                                    Nos corps vendus, ô infâme !                      

 

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                               Saint-Paul (archive départemental Réunion)

 

        Nos corps vendus, ô infâme à ma colère de brandir. Devant nous ces hommes et femmes qui nous toisaient à gaudir. Tous octroyaient une heurte à qui crierait le plus fort serait celui qui s’aheurtait aux sentiments dus à l’effort. Nous devions par la suite, suivre hommes et femmes laiteux.

        Ils nous ont choisis, survivre à l’idée croire aux adieux. Je ne vous tairai jamais, pour ceux qui sont liés à l’Afrique, n’exclue pas l’amour que j’en ai pour lui. Peur d’abandonnique, et si les hommes blancs, n’étiez jamais venu à Zanzibar. L’ Afrique aurait conservé sa liberté, est-ce trop tard ?                                                                                     

Meut par lente enchaînement, mon corps vendu par un maître !

Aux animaux qui n’en dément, à la charrue qui s’apprête !

Escortés par ceux du bateau, nous délogions cette masse.             

A l’éloignement des bedeaux nous traînions ainsi sur place.

 

 

 Fin de la première partie...

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Expo 2018 - le traitïsme

Cotation de l'artiste: 50 € le point (- 20%)* (Exemple: 15 P (F) à 50 € le point soit (15x50 = 750 - 20%= 600 €) 08 (P) (F) ou (M) = 320 € 10 (P) (F) ou (M) = 400 € 15 (P) (F) ou (M) = 600 €

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                           Atelier Paul Clodel - logo 2

 

Du traitïsme au néo-traitïsme: CliP'Art VidéO de Paul Clodel

Textes & images protégés © 2018   

28 mars 2018

974 @rts Réunion

974 @rts Réunion

Le Journal 

Edito974

Le penseur Paul Clodel

974 @rts Réunion, se veut avant tout être une page communautaire où vous pouvez aussi apporter vos commentaires et vos idées. De même elle se veut « événementielle » et galerie d'Art virtuelle à la Réunion. 

Pour cela j’ai besoin de votre participation. 

Paul Clodel Cochard, administrateur de 974 @rts Réunion

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974 arts Réunion logo officiel

974 @rts La Réunion, est une page consacrée à des idées de sorties et des lieux d'expositions qui sont à voir sur l'Île de la Réunion:

Visite virtuelle de l'atelier d’artiste peintre et photos: Paul Clodel. Expositions, l'actualité et événements qui sont liés à la culture de l’Océan Indien : à la Réunion

Je vous invite à visiter mon nouveau mon blog "974 @rts Réunion" et surtout d'apporter vos commentaires afin de les faire partager. 974 @rts Réunion c'est aussi une page culturelle et historique sur mon île la Réunion.

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Dossier 974: Regard sur le monde du Net

Psychologie: Faîtes très attention au virtuel !

Capture regard sur le Net

 Nous devenons de plus en plus accro à la virtualité il existe un potentiel danger ! 

    La question de la frontière entre le réel et le virtuel s'est toujours posée aux psychologues. La problématique est celle du rôle de l'imaginaire dans la construction d'une personnalité : il doit occuper sa place, mais pas toute la place. Le virtuel des rêves est une forme de réalisation des désirs inconscients, le fantasme est une alternative au passage à l'acte. Avec l'essor du virtuel, nous assistons à la naissance d'un phénomène social et culturel nouveau, et comme tout ce qui est nouveau et inconnu, il peut faire peur.

Pour mieux l'appréhender, nous devons avant tout chercher à le comprendre. Nous savons que le pouvoir attractif du virtuel se fonde sur plusieurs donnés. D'une part l'image, qui peut être, ou qui sera, tôt ou tard, une copie conforme du réel pour celui qui le souhaite. D'autre part, la sensation du réel : nous passerons de plus en plus de temps devant nos écrans puisque ce moyen nous donne accès à tant de possibilités. Or, les conséquences de tout ceci sur le plan psychologique sont mal maîtrisées". (Extrait: de l'Image de synthèse à la réalité virtuelle). 

Peinture de Paul Clodel "Regard sur le monde du Net"

 La virtualisation poème

 Je vais finir par me déconnecter de moi-même !

     Parfois il pleut sur ma vie des mots qui tombent à la verticale et non à l'horizontale. Le savez-vous que ce sens n'est point impossible mais qu'il suffit de croire. Nous sommes virtuellement connectés du monde sans fil et sans aiguille ! L'aiguille marque notre période à tous et chaque matin nous perdons de l'âge. Nous essayons de le retrouver en connections vers des messages et vers des images qui parlent d'une actualité, la nôtre…


Nous sommes connectés à nos mains qui finissent par user le clavier. Nos yeux s'abîment d'un écran total de protection sur un lourd soleil de feu d'action. Notre besoin de connexion est plus fort que nous. Nous respirons l'odeur de ces parfums des autres qui s'aspergent de son quotidien. Le mien n'est à présent à travers ce que pense le tien. Je n'arrive pas à me dépendre de ces réseaux à travers cette connexion. Quelle est donc cette subtile raison d'être ? Quelle est cette abstinence qui m'excite et qui guide mon âme à la soumission du virtuel. Peut-on en fuir ou peut-on se déconnecter du système de la virtualité ?


Je me pose des questions et je n'arrive pas à trouver de solutions à ce problème de la virtualité. Suis-je vraiment atteint Docteur Ordinateur ? Car je vais finir par me déconnecter de moi-même si je ne trouve guerre de solution !
Puisque je ne peux me guérir de ce mal d'anastomose et bien je vais l'utiliser à bonne voie pour guider mes mots vers un chemin qui lui est bien réel: la communication.

Philosophie poétique : 

 

                         Eléphant sage philo

                Si la fin, n'était le commencement de la vie !

   Si la mort des mots qui se couche au seuil d'une cavité terrestre ne nuit plus que si elle vivait entre nous ! Que le silence est parfois comme le passage d'un puissant orage sur notre société. Que ferions nous, si nous étions morts et que nous vivions dans l’irréalité d'un monde virtuel ?

Avez-vous pensé au retour de cette mortalité qui communique sur l'imagerie. Sommes-nous des âmes damnées de chandelle morte, à ne plus se donner à la lumière du jour que de rester sur nos mots ! Sommes-nous mourant de communication quand nous vidons nos encres à la démence pour ainsi exister d'autrui.Ce mal n'est pas un mal mais elle est absurde ! Quiconque l'un d'entre nous se réveillera un jour de ce rêve incontrôlé ou l'esprit se plonge au quotidien afin d'un besoin de l'autre. Cette envie d'être vue et d'être partagée n'est plus forte qu'un manque à venir sur son mur pour cueillir des fleurs de mots illustrés.Si la fin n'était le commencement de la vie ! Nous serons plus dans ce monde irréel mais dans un renouveau qu'est notre passé ! Nous profiterons à nous même de nos joies à la vie et d'un pas vers le bonheur familial. Cependant, il y a une source qui coule entre nous, ainsi que des mots qui nous rapprochent et nous communiquons différemment en annonçant nos propres idées.  

Sommes-nous si différents ?

Parfois j'ai envie de deviner demain et de dire si nous ne sommes pas si différents d'aujourd'hui ?

Paul Clodel

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VIDEOS:

La Joconde de la Fournaise (2) L'Art est-il qu'une simple illusion ? Si l’Art (avec un grand A), a pour fonction De message et d'expression visuels. L’Art Contemporain est il un phénomène De messagerie ou , elle ne veut rien exprimer ? L’art conserve les maîtres et fait oublier les Amateurs. Les artistes ont souvent le mal de vivre et à leur disparition il n'y a pas de mal à les vendre. Je suis artiste c’est tout ce que je sais faire !

Acheter une toile d'artiste de son vivant car demain il sera trop tard !

La Joconde de la Fournaise 2 Film doc & Réflexion de Paul Clodel Cochard

 

La révélation des secrets de la Joconde Isis de Léonard de Vinci "J'ai l'intuition, en peignant la Joconde, j'ai réveillé un mystère et c'est celui des secrets du Maître Léonard de Vinci, en autre le mystère de ses toiles".

La révélation des secrets de la Joconde (Isis) de Léonard de Vinci Film Doc Paul Clodel HD

 

Peut-on vivre de son art à la Réunion ?

Une question que nous nous posons souvent en tant qu'artiste! Imaginons sans autres emplois qui nous permettent de vivre, l'art sera t-elle devenue qu'une simple passion ?

Peut on vivre de son art à la Réunion ? Doc culturel de 974 L@ Réunion par Paul Clodel HD

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Baignade aux abords de la Ravine Basse Vallée

 Le Cap Méchant

Le cap en mer est très impressionnant et laisse une envie de le posséder. La mer la protège et l'encercle par ses vagues. Cette îlot solitaire il y en a par dizaine sur le cite de Saint-Philippe.

Il abrite de nombreux vacoas « bord de mer » (Pandanus) le fruit s’appelle le pinpin. Les Saint-Philippois font avec ce fruit des beignets salés ou sucrés et aussi des gâteaux.. Le sol est recouvert de Zoysia tenuifolia

La faune et la flore de Basse Vallée s'étendent jusqu'aux abords de la ravine et se termine à l'entrée de l'enclos.

C"est un site paradisiaque,un bloc de rocher qui abrite une mer intérieure. 

Mer et filaos à pertes de vue. La mer vous appelle et vous enchante comme le chant d'une sirène. Retenez vous de pas vous approcher car de nombreux souffleurs vous attendent...

Le cap méchant

C'est un lieu caractéristique du sud de la réunion avec son panorama sur la côte sauvage. Son nom vient du fait que la houle (quasi omniprésente dans le sud de l'île) bat en falaise..
Un lieu nature par excellence, très agréable pour une balade ou un pique-nique avec son gazon de moquette synthétique.

Le Cap Méchant

Il est situé à la pointe de Basse Vallée en entrant sur Saint-Philippe si on vient de Saint-Joseph. Il est sur le territoire communal de Saint-Philippe le long d'une côte déchiquetée. Il y souvent la houle et une magnifique vue sur la côte basaltique. Les falaises se donnent à cœur joie à l’Océan Indien. On sent la présence tout de même du volcan, le Piton de la Fournaise est au sommet de ses montagnes.

On dit de Saint-Philippe qu'elle est perdue dans le Sud Sauvage, au Sud-Est de la Réunion. Ma ville se situe entre Saint-Joseph et Sainte-Rose. Elle est le berceau des laves volcaniques. Elle ne compte que plus de cinq milles habitants. Les sentiers jonches le ventre des forêts et c'est la joie des marcheurs ou des raideurs. 


Du sommet des montagnes aux pieds des falaises, la ville éclaire ma vie par son volcan, la Fournaise. Elle se vibre par sa mer déchainée. Elle nous laisse dessiner ses plus beaux récifs volcaniques. Nous nous promenons dans le ventre de ses fôrets à la recherche des goyaviers, à l'écoute de ses tui-tui. Quand enfin nous levions les yeux au ciel, sur son bleu cyan, une envolée de pailles-en-queues se laisse admirer. Elle chante le matin sa fine pluie d'hivernale. Elle rayonne ma journée et au couché elle se veut la plus belle. 

Documentaire

Baignade dans la Ravine de Basse Vallée est un documentaire signé Paul Clodel Cochard. Ce documentaire met en évidence les vielles traditions du quartier en période d'été. Le bain dans un bassin d'eau salé est une coutume des gens de Basse Vallée.  

Paul Clodel Cochard

Baignade dans la Ravine de Basse Vallée en vidéo (adresse du lien ci-dessous)

Baignade dans la Ravine de Basse Vallée à Saint Philippe de Paul Clodel HP

https://www.youtube.com/watch?v=gLUk7yEnIUE

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974 L@ Réunion en ballade à Grand Bois

Grand Bois un quartier trop tranquille !

Grand Bois un quartier trop tranquille reportage!

Un documentaire de Paul Clodel HD

Chemin Granboi sa lé long  à ti pa ti pa narivé ».

Valet, valet.

Valets, valets prêtez moi vos fusils, 
Voilà l’oiseau prêt à voler. 
Valets, valets prêtez moi vos fusils, 
Voilà l’oiseau prêt à voler

Si vous avez gagné l’oiseau 
Suffit d’argent pour mon voyage et pour mon arrivée. 
Si vous avez gagné l’oiseau 
Suffit d’argent pour mon voyage et pour mon arrivée.

Trois places à table et quatre pigeons blancs 
Suffisamment pour mon dîner. 
Trois places à table et quatre pigeons blancs 
Suffisamment pour mon dîner.

Mais pas sitôt la belle perçoit 
Chapeaux en main pour le salut. 
Mais pas sitôt la belle perçoit 
Chapeaux en main pour le salut.

Quand moin l’attendu le roi dans les bois, 
La reine l’arrivé. 
Quand moin l’attendu le roi dans les bois, 
La reine l’arrivé.

Dégage à nou momon, dégage à nou, 
Dégage à nou, calicot l’arrivé. 
Dégage à nou momon, dégage à nou, 
Dégage à nou, calicot l’arrivé

Le vin qui brille, l’est dans mon verre 
Bon dieu l’a dit mon z’enfant boire pas. 
Le vin qui brille, l’est dans mon verre 
Bon dieu l’a dit mon z’enfant boire pas.

Dodo, dodo, Sia 
la case la pa moin mi dodo pas. 
Dodo, dodo, Sia 
la case la pa moin mi dodo pas.

Ah comment toué la fait pou gagne à moin 
Fane bouteille l’essence dans la case. 
Ah comment toué la fait pou gagne à moin 
Fane bouteille l’essence dans la case.

Ah chemin Grand-Bois ça l’est long’ 
A tit pas tit pas n’arrivé. 
Ah chemin Grand-Bois ça l’est long’ 
A tit pas tit pas n’arrivé.

Si mi boire, mi boire mon l’argent. 
Si mi boire, mi tombe dans le chemin 
Si mi boire, mi boire mon l’argent. 
Si mi boire, mi tombe dans le chemin

Un coq, un poule moin nana. 
Cent gaulettes la terre moin na point. 
Un coq, un poule moin nana. 
Cent gaulettes la terre moin na point.

(Paroles de Valet de Firmi Viry) 

 

Capture de Grand Bois (entrée sud, archive)

  Mais ce n'est plus le cas depuis ce 26 février 2010 avec la livraison de la déviation de Grands Bois, et ouverte maintenant quatre ans après à toute circulation sur ces 4X4 voies. Toutefois, ces travaux de la déviation de Grand-Bois (Saint-Pierre d'une longueur de 4 km) commencés en septembre 2007 ont eu donc raison, plus ou moins et non aux heures de pointes de fluidifier le trafic sur la RN2.

Cette déviation fut très attendue par les habitants du Sud, notamment les gens de Grand Bois. En effet, son centre constitue le point de passage obligé des trafics Est-Ouest entre Saint Joseph et Saint Pierre. Supportant près de 25 000 véhicules/jour, la RN2 connaît ainsi des conditions de circulation dégradées en traversée d'agglomération. La déviation de Grand Bois a donc pour objectif de désenclaver et de capter les trafics de transit, de maintenir la fluidité de l'axe Saint-Joseph/ Saint-Pierre et d'en améliorer la sécurité.

Cette opération, financée à hauteur de 75 millions d'euros par la Région, a permis d'améliorer le cadre de vie des riverains, et ainsi qu'à la mise en valeur du centre-ville, et même voire sa reconquête !  

Presque cinq ans après sa mise en service, ce 26 février 2010, cette déviation de Grands Bois satisfait les riverains et les commerçants. Car il y a maintenant, moins de pollution, de bruit, de bouchons et aussi de stress, et tous les habitants du quartier semblent y trouver leur compte.

Pourtant lors de sa mise en service, la déviation de Grands Bois faisait quelques sceptiques. A l’époque, les commerçants redoutaient que la construction du rond-point aménagé ne fasse fuir les clients et qu’ils subissent une chute de leur chiffre d’affaire.

Plus d’un cinq après son instauration, la déviation a finalement conquis les habitants du quartier qui n’y voient plus que des avantages. Très satisfaits, les riverains constatent que les embouteillages monstres qui mettaient les nerfs des automobilistes à vif, ont disparu.

Des bouchons inexistants, voir des routes libres et donc moins de bruit, moins de pollution et moins de stress pour ces riverains. Ces derniers se sentent également plus en sécurité. Avec la diminution de ce gros trafic, le site est moins dangereux et sont plus enclins à se promener dans le quartier et à faire jouer leurs enfants.

Même pour les propriétaires des commerces se plaignaient pour la diminution de leurs chiffres d'affaire, par la déviation, il y eu des aménagements de quartiers par la ville, et a eu de grandes conséquences bénéfiques sur leurs activités. Les habitants prennent plus le temps de se balader dans le secteur et de faire leurs achats tranquillement. Le quartier attire même d’autres Saint-Pierrois qui apprécient davantage venir à Grand Bois et d'y habiter dans ses hauteurs.

Reste tout de même l'ombre d'un doute à certains habitants de Grand-Bois, directement impactés par cette déviation. Les avantages, qui jadis, semblent s’accompagner aujourd'hui à quelques inconvénients. Le bilan de ces professionnels, est loin d’être positif. Si quelques commerçants qui tiennent bazars, et qui voient le retour de leurs clientèles pour d’autres, les affaires ne tournent plus. C'est le cas des boulangeries, de la station du coin, des petits restaurants, qui comptaient énormément sur sa clientèle ou des voitures de passage.

Développement :

28 avril 2012. Inauguration du cœur historique de Grand Bois sur le site de l'ancienne usine sucrière réhabilitée.

4 juin 2010, c’est en présence de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre, d’Eric Wuillai, président-directeur général de CBo Territoria, mais aussi de Jacques de Chateauvieux, Pdg du groupe Bourbon, qu’a eu lieu la pose de la première pierre de ce chantier qui s’articulera autour de l’ancienne usine sucrière, cœur historique du quartier.

Un investissement de près de 19 millions d’euros pour la construction de 51 logements sociaux, d’une crèche de 450m2 et d’une médiathèque de 1 400m2.

S'ajoute un foncier de 1700 m2 réservé à des locaux commerciaux, notamment un supermarché, des commerces et des services.

CBo Territoria annonce qu’elle viabilise actuellement 70 parcelles individuelles, ce qui devrait permettre la construction de 650 logements dans les 8 années à venir.

Source : Linfo.re

Reportage & documentaire Paul Clodel 

Grand Bois un quartier trop Tranquille !

Grand Bois un quartier trop tranquille reportage!

Un documentaire de Paul Clodel HD

 https://www.youtube.com/watch?v=SCCgt1PrUMQ

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Les plus beaux proverbes illustrés de la Réunion 

Les plus beaux proverbes illustrés de la Réunion par Paul Clodel

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 EXPO virtuelle 974

487-Promenade dans la nuit- 10P

 

488-Villa dionysiènne-10P

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Destock'Art 2017 - le traitïsme

Cotation 50 € le point (-50%)* (Exemple: 15 P (F) à 50 € (15x50 = 750 - 50%= 375) * Du 22 mars au 30 juin 2018 Vente exclusivement à l'Île de la Réunion L'Atelier Paul Clodel est une page facebook & CanalBlog D'exposition permanent & atelier d'artiste-peintre: Contact: 0692 616 398 (sur rendez-vous S.V.P pour l'achat des toiles).

http://asspaulclodel.canalblog.com

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Atelier Paul Clodel

974 @rts Réunion

Photos: Paul Clodel et archives Réunion

974 L@ Réunion lien Facebook :https://www.facebook.com/AtelierGaleriePaulClodel

Le 28 mars 2018

 

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21 juin 2015

Méfions nous de la virtualité et d'internet

Méfions-nous de lavirtualité et d'internet !

(réflexions de la pensées de la vie du net)

Ce n'est là, qu'une ébauche sur un recueillement d'idées et de réflexions sur la vie. J’opte pour l'essai de la moralité populaire, vers un passage de la Métaphysique des mœurs à la Critique de la raison pure pratique.

Paul Clodel 

 

Capture Méfions d'internet

Il est temps aux réflexions il est l'heure de nous réveiller de nos songes, la réalité vaut d'être vécue, respirons notre vie et vivez la !!

 Je me suis donc réveillé d'un songe qui m'a sorti du lit de la vie, c'est à dire, la réalité après la virtualité. De cela, j'ai grandi. Pourtant ma fidélité de ma pensée reste sobre et elle peut s'ouvrir à celles ou ceux qui m'ouvrent leurs bras et me laissent leurs épaules pour consoler ma peine. Aussi j'éjecte les amis virtuelles de mon esprit qui se vantent d'un besoin d'autrui pour avancer sur le chemin de leur petite carrière. Je reviens à la pensée d'amitié virtuelle qui au gré du temps et des années passées à la communication de mon art la peinture, la poésie et la littérature et sans oublier la philosophie sur la toile. Le fait de contribuer au quotidien un monde virtuel ou numérique des réseaux sociaux, m'a enrichi culturellement(1). J'ai élaboré une synthèse philosophique sur un monde virtuel. Je suis arrivé à la conclusion suivante: du virtuelle à la réalité.

J'ai étudié tous les comportements et les messages qui manifesteraient votre personnalité (culturelle, intellectuelle, sensorielle, émotionnelle...) ou tout simplement votre humanité, vous vous cachez derrière le miroir de la virtualité. Au reflet d'une image pour certains d'entre vous, l'égocentrisme philosophique se cache derrière la peur de la réalité populaire. Je vous vois et je me vois en vous d'être comme vous ! Cette expression prend au fil du temps passé sur les réseaux sociaux une réalité. Une réalité qu'il vous faudra corriger à distinct d'une faiblesse morale !  
En guise de conclusion et pour ne pas faire mieux ou pires en méditation, car l'artiste qui sommeille en moi me conduit soudain à la pensée positive. J'ai donc écrit ma philosophie de ma vie de A à Z à travers vous. 

En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La culture a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité, qui la distinguait des animaux. ...

Le mal d'être

Si la fin, n'était le commencement de la vie ! 

Si la mort des mots qui se couche au seuil d'une cavité terrestre ne nuit plus que si elle vivait entre nous ! Que le silence est parfois comme le passage d'un puissant orage sur notre société. Que ferions nous, si nous étions morts et que nous vivions dans l’irréalité d'un monde virtuel ?

 Avez-vous pensé au retour de cette mortalité qui communique sur l'imagerie. Sommes-nous des âmes damnées de chandelle morte, à ne plus se donner à la lumière du jour que de rester sur nos mots ! Sommes-nous mourant de communication quand nous vidons nos encres à la démence pour ainsi exister d'autrui.Ce mal n'est pas simplement un mal mais elle est absurde ! Quiconque entre nous se réveillera un jour de ce rêve incontrôlé ou l'esprit se plonge au quotidien afin d'un besoin de l'autre. Cette envie d'être vue et d'être partagée, n'est plus forte qu'un manque à venir sur son mur pour cueillir des fleurs de mots illustrés.

Si la fin n'était le commencement de la vie ! Nous serons plus dans ce monde irréel mais dans un renouveau qu'est notre passé ! Nous profiterons à nous même de nos joies à la vie et d'un pas vers le bonheur familial. Cependant, il y a une source qui coule entre nous, ainsi que des mots qui nous rapprochent et nous communiquons différemment en annonçant nos idées propres.

Sommes-nous si différents ? Parfois j'ai envie de deviner demain et de dire si nous ne sommes pas si différents d'aujourd'hui ?

Attention à la vertu du virtuel virtuose des virages des virtuosités de la morale ! Je vais finir par me déconnecter de moi-même !

Parfois il pleut sur ma vie des mots qui tombent à la verticale et non à l'horizontale. Le savez-vous que ce sens n'est point impossible mais qu'il suffit de croire. Nous sommes virtuellement connectés du monde sans fil et sans aiguille ! L'aiguille marque notre période à tous et à chaque matin, nous perdons de l'âge. Nous essayons de le retrouver en connections vers des messages et vers des images qui parlent d'une actualité, la nôtre…

Nous sommes connectés à nos mains qui finissent par user le clavier. Nos yeux s'abîment d'un écran total de protection sur un lourd soleil de feu d'action. Notre besoin de connexion est plus fort que nous. Nous respirons l'odeur de ces parfums des autres qui s'aspergent de son quotidien. Le mien n'est à présent à travers ce que pense le tien. Je n'arrive pas à me dépendre de ces réseaux à travers cette connexion.

Quelle est donc cette subtile raison d'être ? Quelle est cette abstinence qui m'excite et qui guide mon âme à la soumission du virtuel. Peut-on en fuir ou peut-on se déconnecter du système de la virtualité ?

Je me pose des questions et je n'arrive pas à trouver des solutions à ce dite problème de la virtualité. Suis-je vraiment atteint Docteur Ordinateur, car je vais finir par me déconnecter de moi-même et si je ne trouve guerre de solution !

Puisque je ne peux me guérir de ce mal d'anastomose et bien je vais l'utiliser à bonne voie pour guider mes mots vers un chemin qui lui est bien réel: la communication.

Savons-nous distinguer clairement si nous parlons de relation ou de communication ?

Ce choix ne peut disparaître quand nous ferons la disparité entre la communication (communiquer avec autrui) et la relation (lien direct, indirect ou simplement la fréquentation).

Autrement dit: il ne faut pas confondre une relation par exemple ami(es) sur FB, G+, etc, avec des échanges d'idées mais pas forcément faire suivre une communication : on ne peut pas, ne pas communiquer pour des raisons d'ordre de respect de l'un vers l'autre mais on s'échange des mots et des photos. C'est comme une règle d'un jeu qui est contrôlé par autrui.

Si nous inversons le rôle de communication avec celui de la relation, il me semble plus conventionnelle que les gens vont affirmés et qui parle d'affirmation parlera de témoignages donc d'information. Les personnes préfèrent échanger de l'information au lieu de communiquer. Ce dernier, demande un temps de réflexion et l'Homme n'aime pas penser à juste raison mais préfère agir ! Le principe n'est pas de s'inviter à l'autre mais de s'éviter le moins possible à l'action commune. Nous ouvrons nos portes pour laisser l'entrée aux autres mais pour satisfaire notre besoin d'ego, nous fermons les fenêtres pour ne pas voir la lumière.

Dans la relation: l'information est assujettie par le locuteur et endure par l'auditeur. Hors que dans la communication l'information est proposée par l'émetteur et accueillie par le récepteur.

Dans une relation humaine on pourra dire que l'information passe très mal. Pour qu'un échange soit efficace, et pour que l'information passe,  il faut que celle-ci soit proposée par l'un et accueillie par l'autre.

 

Par conclusion : "Nous ne pouvons pas communiquer avec sincérité car nous attendons des relations communes et constructives à nos besoins personnels !"

 

La virtualité tue t-elle la réalité sur le net !

 

Amour 2

 

J'ai remarqué que notre système de communication est bien différente de notre pensée ! L'Amitié qui s'inscrit avec un grand "A" n'existe que partiellement ! Aujourd'hui le net n'est pas plus "honnête" et tous les praticiens de (FB) ou divers réseaux le savent bien et qu'il n'y a pas de vrai amitié mais d'une amitié virtuelle! Je ne vais pas revenir sur ce sujet qui était mentionner précédemment, mais elle me sert d'introduction aux études que j'ai entrepris, en avale, pour faire ma propre réflexion de pensée à autrui ...

 « L'Amitié n'est pas celui qui vous dit bonjour chaque matin mais celui qui vous croît et vous estime pour vos talents et bien d'autres… »

 

En résument la problématique du copiage et du partage sur les réseaux, il est évident qu'à notre âge, passant la quarantaine ou plus que nous ne sommes plus à définir nos « pensées d'ados » mais notre besoin d'exister à autrui nous le révèle sa présence . Aussi, (FB) n'est à mon avis un matériel qui teste notre personnalité. Ce dernier, de part son contexte lié aux techniques les plus intelligentes du système de réseau, il vous permets de vous connaître en profondeur. D'autre, le fait de partager vos idées, tout en prenant votre temps quotidien, introduit une violation de vos geste les plus intimes comme bêtement de savoir qu'est-ce que vous manger ce soir ! De façon libre et sans contrainte votre cerveau effectue un maximum de donner qui dans la vie réel ne se reproduit pas et par peur de savoir sa personnalité. L'engrenage d'un réseau n'est utile pour vous faire penser que vous exister en tant que star de toujours. Il est probant de saluer que votre existence, en tant qu'utilisateur n'est la joie de vos amis virtuels qui feront un réel profit !

Certes vous et moi nous ne réfléchissons pas au danger de ces réseaux parce que nous avons une dépendance et qui nous oblige à y adhérer ! Bien sur nous sommes devenus des stars parce que le système nous a donné cette possibilité de le croire ! J'ai bien dit de le croire ! De même, il est important, de temps à autre, de se contrôler et aussi parfois de s'auto-tester...

 

Je vous laisse perplexe et je vous brouille l'esprit mais de faire un tel point sur nous même, (avec les outils de connexions que sont les réseaux sociaux), n'est peut-être qu'un début de claire voyance. Il faut que nous prenions enfin conscience d'un réel danger moral pour le bien de notre psychisme !

 

Pour en savoir d'avantage, sur le danger plus que réel de la virtualité, je me suis pris comme cible et je vous transcris mes propres réflexions !

  

Ma philosophie de la vie: Le meilleur de soi, c'est d'être bien en soi-même !

 

Nous vivons dans un monde qui nous invite à toujours faire mieux, à être plus… Est-ce que mes recherches sur « le meilleur de soi » s’inscrivent dans ce courant de la pensée ? Ou bien, est-ce qu'on devient un moraliste ou un philosophe de la vie, sans avoir été un philosophe de métier ou bien encore d'opter pour l'essai de la moralité populaire, vers un passage de la Métaphysique des mœurs à la Critique de la raison pure pratique (Je vous propose: Emmanuel Kant ).

"Dire la vérité n'est donc un un devoir qu'envers ceux qui ont droit à la vérité. Or nul homme n'a droit à la vérité qui nuit à autrui" (Benjamin Constant)

C'est peut-être moi, celui qui tapisse de A à Z des phrases d'un genre littéraire qui ressemble à de la philosophie sans être ! (Paul Clodel

Paul Clodel Cochard (textes et photos sont tous droits réservés et protégés) 

 

Le regard sur le Net poème

Poésie virtuelle

 A l'intérieur de mon univers virtuel

Je me sens épris du silence qui me ronge,

L'appel est à la détresse, les mots sont cultuels,

Ô vénération mythique, qui hante mes songes.

 

Je suis perdu au spectre de l'infini potentiel,

Virtuellement, j'existe de vos mémoires.

La vie que j'excède, n'est pas simplement au ciel,

Je vis l'enfer de mes pensées dans un moire.

 

Nul ne peut me rechercher sous mon art-en-ciel

L'espace temps virtuel, n'est pas un problème,

Je suis profondément dans l'imaginaire artificiel

Éperdument lié à mes virtuelles poèmes.

 

Mon nom c'est planté dans l'ombre des souvenirs,

Ne venez plus à moi sans que je vous rappelle

Je suis vous et vous êtes vous-même l'avenir

Votre placement, à la cause actuelle.

Être ou ne pas être

 

Je ne suis pas ce que je suis

Je suis ce que vous voulez être

Vous vous trompez peut-être sur qui!

L'être, n'est pas votre être.

 

Je suis le contraire de votre être

Suis-je celui qui veut avoir

Je suis donc le bien-être !

N'être n'est guerre avoir !

 

Vous pouvez courir vers avoir

Mais j'obtiens toujours les êtres

Obtenir n'est pas un savoir !

C'est le besoin de paraître !

 

Être ou ne pas être

N'est pas pour moi un pouvoir !

Je ne vis pas sans maître

A celui qui veut bien savoir...

Paul Clodel le Mal-d'être

 

Amour

 

Pensez, votre devise, hausse !

 

M'avez vous gober quand je ment

Je respire le mensonge

Je ne vous crois aveuglement

Il m'est simple dans mes songes.

 

Je ne vous ment en vérité

Je ne suis vrai sincèrement

Vous mentir n'est que irrité

L'azimut de notre serment.

 

Il n'est bien dommage pour nous

Que nous éloignons l'un de l'autre

Pour peu d'un quiproquo, en nous 

Nous a poussé l'un sans l'autre.

 

Il est tant de ne plus mentir

Car ma vérité est fausse

Je vous laisse à repentir

Pensez, votre devise, hausse !

  

Est-ce que la poésie engagée est flexion ?

 

Réflexion faite à ma poésie engagée

Je me pose la question : est-elle flexion ?

Si décadence se pose elle n'est dégagée

Ni réduction du poète qui tant réflexions !

 

Aux réseaux sociaux j'adresse mes poèmes

La poésie innove le besoin de philo

Pour advenir aux reconstructions même

De la reconnaissance qu'est l'art-philo !

 

La poésie engagée sur l'écriture

Ne plaît où déplaît plus d'un par sa vision.

Elle est tant bien utile pour la jointure

Avec la pensée afin d'ouvrir nos révisions.

 

L'internaute érudit de pensée l'accepte.

Certains le diront utiles et non flexion

D'autres passeront s'en savoir sa précepte

Pourtant il est bon qu'on en fait réflexion…

Paul Clodel, La peinture est une écriture d'engager !

 

Que venons-nous chercher sur les réseaux ?

 

Avant d'avancer mes pensée artistiques

De revenir à sa défense la faire savoir

Je me pose comme un philosophe éthique

La question sur les réseaux de notre mouvoir.

 

Si nombre d'entre vous exhibe sa bassesse

Celui-ci se tue, il ne lira, la diction.

Pour sa curiosité j'opte l'image aux gestes

Des propos curieux et non l’envie d’édiction.

 

Les informateurs se cachent sous pseudonymes

La cause en prendre plus pour en faire besoin

D'autrui afin de les partager à eux même l’hymne

Chancelant plaisir cocasse tout étant loin.

 

Pourtant il y-a du bonheur faire le partage

Le plaisir des yeux n'est pas dans l'envie d'escient

Nous venons sur les réseaux aux avantages !

Nous venons chercher une culture propre et bien !

Paul Clodel, La peinture est une écriture d'engager !

 ons nous d'internet

Le temps nous est compté

 Le temps est à la réflexion, existentiel!

Nous ne distinguons plus du temps potentiel,

Quand nous entrons dans l'univers qu'est le virtuel.

Il est à présent l'heure de sortir de nos songes!

 

La réalité vaut d'être un monde réel!

Humons-nous nos vies réelles à l'irréel?

Le loisir ne doit pas être intentionnel,

Car la vie ne vaut toutes les valeurs du monde.

 

Réveillons de ce monde spirituel!

Quêtant le sens réel au sujet de l'irréel.

D'un songe vous comblant du différentiel

Entre rêve et réalité qui m'émonde.

 

Qu'est-ce la réalité a de l'irréel?

Nous avons un point commun à l'existentiel,

La vie de notre moral constitutionnel,

Faut-il craindre de ces mauvaises ondes?

Le Septième Messager (Méfions de l'internet)

 

NOTES : Pourtant, nous sommes arrivés à disculper les habitudes de nos petits enfants à la nouvelle technologie des jeux de consoles ou autres... Nous nous oublions, puisqu'il existe chez nous un risque majeure sur notre psychisme: c'est comment s'en passer de cette drogue qu'est le net !

 

 Poésie virtuelle

A l'intérieur de votre univers virtuel

Ne trouvez-vous pas que le silence qui vous ronge !

L'appel est à la détresse, les mots cultuels,

Ô vénération mythique, qui hante vos songes.

 

Vous êtes perdu de l'infini potentiel,

Virtuellement j'existe de vos mémoires,

La vie que vous menez est un danger au ciel

Vous vivez l'enfer des autres dans un moire.

 

Nul ne veut rechercher mon nom dans le réel,

L'espace temps virtuel est un grand problème,

Il introduit votre illusion à des buts cruels.

Protéger vous d'autrui et couvrez vous même.

 

Comme il était au début des souvenirs

Le monde réunira ses pensées partielles

Pour commencer la destruction de l'avenir.

N'ouvrez à personne votre âme sensuelle.

 

Capture regard sur le Net

La virtualité n'a t-elle le sens de tuer la réalité !

La virtualité, en notre ère futuriste n'est plus celle de nos chères et bonnes années quatre-vingt ! Nous avons décidé de sauter le pas, en se perfectionnant par des moteurs liant à l'intelligence communes et à des fins plus personnelles !

Le futur nous en dira des nouvelles si nous nous trompons de direction !

Sommes-nous si différent des années 1980 ?

Regrettons-nous cette époque ou alors sommes-nous dans une dérive mentale ou le besoin de psy se fait naître. Pourtant, nous refusons d'admettre et cela pour des raisons qu'on ignore, le vrai sens ou la vrai direction à prendre dans la société !

A nos deux époques réunies (d'aujourd'hui 2015 à 1980), nous avons traversé un monde d'intelligence hors norme par le besoin de tout communiquer et c'est :L'internet.

Maintenant nous pourrons considérer notre état d'âme, qui est soumise à un développement psychisme et qui apporte une virtualité à notre moi-même ! Nous ne ferons plus de différence entre blanc ou noir (ou bonnet-blanc ou blanc bonnet) car nous objectons à la soumission des faits qui si bien que moderne ne sont devenus plus qu'indispensable à notre société moderne. Un monde fictif qui se dresse vers nous et c'est notre "moi interieur" d'y faire face ! D'y faire face et sans se poser de questions pour ne pas rompre la bonne communauté, à la fois commercial et bien que citoyenne ! Cette dernière, n'étant d'un domaine du droit et de la politique, elle fera partie dans tout autre registre,et que je ferai grès d'y soulever bien plus tard (que jamais).

Notre dépendance aux réseaux sociaux, n'est là,une de mes principales préoccupations majeurs :

Dire que FB ou G+ ne sont intelligent, la réponse c'est que c'est vrai. Un outil fondamental pour un développement d'experts et d'hommes assoiffés par une volonté facile d'utilisation de notre pensée. Cela est plus qu'intelligence car il devient une dépendance d'autrui. Pouvez-vous quitter les réseaux plus d'une semaine et pour les plus résistant, un mois ? La réponse de nouveau c'est « NON » !

D'où vient cette envie de répondre présent sur les réseaux ? Elle est née dans notre sens de la curiosité et répond à notre émergence d'esprit. Nous devenons des êtres qui sont dépendants du système communautaire comme nous l'étions au temps des années quatre-vingt: des fans de la musique, des voitures, de la mode etc... Rappelons, que nous sommes des consommateurs et par excellence nous ne réfléchissons (pour certains que oui) à la suite aux éventuelles dangers pour notre moi (intérieur) !

Que nous procurent donc les réseaux ?

Chez l’intello : l'information, la culture, le meilleur de soi-même !

Chez « Monsieur tout le monde » : les infos, la distractions et loisirs détente et communications...

Chez le curieux : la vie des autres, « le la-dit-et-le-la-fait »(ladi lafé), savoir tout d'autrui, mais sans donner ses propres opinion encore moins se manifester d'intérêt…

Chez le pervertie : Le tout sexuel et le tout business voir si odieux de lui-même et dangereux à la fois, pour vous et votre porte-monnaie. Il existe les prêcheurs de foi ou de religions qui n'hésitent pas une seconde de se prendre aux plus jeunes et aux plus faibles d'esprits d'entre nous…

Chez les politiques : C'est un besoin de se faire connaître et d'informer mais toujours pour une cause d’adhérences d'idéologie pragmatique !

 

Afin de conclure cette réflexion de la pensée sur un réel danger de la virtualité ; je pense que cette dernière (la virtualité) est présente dans nos vies quotidienne et nous ne faisons que jouer à l'aveugle dans la société : La virtualité tue effectivement la réalité de la vie et c'est dommage…

« Pour être libre de la pensée il faut penser en commun ! »

Bien de critères de choix de la société ou bien les lois communes de l'Homme sont, là, un déséquilibre de notre réelle pensée. Je vous cite par exemple, ceci :

Bien qu'elle est depuis, dans la loi du bien vivre ensemble, il nous est interdit de dire réellement le fond de nos pensées dans une simple discussion ! Parce que la réalité dérange la société et qu'il est d'ordre de se ranger derrière la politesse (une loi de respect envers soi-même) quand nous sommes en mode publique et si nous désirons ne pas allouer la colère d'autrui. Comme les lois juridictionnelles, nous devions ne pas penser à la vérité et se montrer d'ordre d'hypocrite pour avoir la paix. De toutes les évidences, il est de droit de se faire défendre par la loi (quelconque de sens), s'il y a des vérité qui causent des troubles de la société ou des faits qui nuisent la réalité !

Je n'irai pas plus loin pour aujourd'hui, mais il faut être conscient que nous vivons bien dans un monde virtuel et nous ne pouvons que nous plaindre par le biais des lois qui dirigent notre société. Celles et ceux qui pensent à la vérité sont parfois reconnues comme des "hors la loi d'un système" qui n'acceptent plus l'hypocrisie ! C'est le mot de la fin pour cette réflexion de la pensée : « le serment fait d'hypocrite est Maître à chacun ».

 La vérité est vrai que pour soi et le dire ne n'est qu'une injustice pour la société.

Tairons-nous de dire la vérité si nous ne voulons pas avoir des ennuies avec autrui.

La vérité est virtuelle car le sens n'est pas de le dire mais bien de penser de le dire après qu'il soit réel…

Paul Clodel (Réflexion de la pensée)

 

Capture 974

 

Et sur G+ et sur Twitter

 

18 janvier 2015

Peut-on vivre de sa peinture ou de sa passion à la Réunion ? 974 @rts Réunion

Peut-on vivre de sa peinture ou de sa passion à la Réunion ?

 

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Paul Clodel photographe et peintre

Edito de Paul Clodel

(Artiste-peintre, poète, philosophe-de-rue et reporter photos pour 974 L@ Réunion)

Dans la continuité des Manifestations des Arts : plastiques, visuels, artistiques, linguistiques, musicales et sculpturales. 974 L@ Réunion s’interroge sur les possibilités pour les artistes de montrer leur travail, de se faire connaître, dans le respect de toutes les diversités. Mais peut-on vivre de son art à la Réunion ?

Il y a ceux qui exposent ou font des concerts plus deux ou trois fois par an. Il y a ces artistes de « quatre vents » et ceux qui soignent leur sélection. Il y a ceux qui durent grâce à des legs (des subventions) et ceux qui osent et innovent mais peinent à boucler leur budget parce qu'ils sont sans aide.

 

L’Art révèle que l'histoire s’est écrit grâce aux "avant-gardistes". Entre un marché de l’art surpuissant en Amérique, en Europe et à Paris mais quel impact pour une île, la Réunion ? Cette dernière se retire, de toutes structures artistiques ou privilégie des associations que d'autres ! Si ailleurs,en métropole, les salons d’artistes demeurent des lieux vivaces. Il n'est pas le même cas à la Réunion. De même ici, pour des concerts payant et parfois identique aux spectacles gratuit pour la population sans moyen et bien le payant c'est le contribuable!

Nous faisons là une simple remarque, car le métier d'artiste n'est pas rentable et les réunionnais ne sont pas tous l'âme artistique quand il faut sortir la monnaie !

« Il faut être vu et encore vu, c’est le secret pour faire carrière !On compte plus de 800 événements de qualité en France, mais aussi en Italie, Belgique, Suède ou à Berlin. Les moyens existent pour être repéré, trop peu d’artistes ont accès à l’information ».  Sophie Blachet, Directrice de la galerie à Miami

« Le profil des artistes n’est plus le même et les modes opératoires en sont bouleversés ! » Brigitte Camus, Spécialiste du monde de l’art, ex-journaliste au Parisien, documentaliste au Monde, artiste elle-même à l’origine de la création de la collection “Artiste, mode d’emploi” (La Maison des Artistes).

 

Peut-on vivre de sa peinture ou de sa passion à la Réunion ?

  

Capture regard sur le Net

Avant l'arrivée d'internet, l'artiste peintre ne travaille pas au sein d'une équipe, en autre, une équipe associative que pour les expositions. Les associations restent encore un mode à part, uniquement basées sur les cotisations et le tremplin vers les subventions ! Bref, avant internet il n'y avait pas d'association d'aide aux conseils artistiques et il n'en aura peut-être jamais ; puisque la concurrence étant le roi du domaine de la réussite sociale ! Nous vivons aujourd'hui d'un monde où l'égoïsme est prompte à « l'homme d'art ». C'est donc terminé le temps des anciens qui donnaient des bons conseils aux jeunes créatifs.

 

L'internet est arrivé, s'en se presser, comme un Zorro à la place d'un Zéro !

 

Le bon internet est là, une marche en avant pour tous, un outil performant et vives les atouts autour de l'invention !

Grâce à ses nombreux réseaux d'activités, on ne peut pas se plaindre que nous soyons pas tous aider ! Nous souffrons les artistes de solitude avant l'internet. Maintenant nous pouvons exister en libérant nos atouts sur la toile. Nous pouvons échanger nos informations sur nos spectacles, expositions, ou lieux de conférences, de rencontres etc.Nous répondons aux autres et cela grâce à la communication virtuelle mais bien réelle si tout public répond à la demande !

 

Le mal d'être

 

 

Nous avons l'impression, sur les réseaux sociaux, d'être abonnés à un groupe, d'une communauté où chacun d'entre nous est un relai d'information pour l'autre. Nous diffusons et nous optimisons notre travail ou notre passion en la rendant visible publiquement. C'est la magie d'internet, encore faut-il savoir le faire et de plus chouchouter quotidiennement ses abonnés ; en leur procurant que de bonnes activités !

 

Les conditions nécessaires à un artiste pour vivre de son art !

 

                La création, le faire savoir et se vendre :

 

Capture de la toile un regard sur le monde du net Paul Clodel

Pour la création, cela dépend de votre formation d'origine ou bien de votre talent tout simplement. Cela dépend aussi de votre conception artistique et de la situation que vous voulez qu'elle prenne dans l'événement et je cite par exemple en peinture, l'histoire de l'Art. Certes, tout nous pousse à croire que l'art contemporain est non concevable d'une identité artistique et qui ne pourra s'insurger comme histoire de l'art moderne ! C'est une réalité car on n'en saura, un jour, un peu plus auprès des experts. Il est bon, pour l'artiste, de se faire représenter virtuellement.

                 

    Comment se vendre ?

 Vendre est un métier qui ne relève pas forcement de la compétence direct de l'artiste lui-même. Parfois il y a des cas où l'artiste ne sait que peindre et le chanteur qu'interpréter mais nous aucunes notions ou voir du temps pour se vendre. Est-ce un manque de compétences ou de formation, ou même que vendre n'est pas son métier ! Pour accéder à faire une bonne vente de son produit il faut faire appel aux professionnels (agents, galeristes, managers et mécènes).

  

Portrait Ambroise Vollard

 Ambroise Vollard 

Ambroise Vollard est un marchand d'art, galeriste, éditeur, écrivain français et mécène qui été né à Saint-Denis de La Réunion le 3 juillet 1866 et mort à Versailles le 22 juillet 1939. Wikipédia

 

                               Être un artiste dans son île !

Certains ont eu la chance de trouver de bons mécènes, qui sont très bien placés et qui leurs apportent tous les éléments financiers pour avancer vers la gloire ! D'autres devront impérativement attendre que les professionnels les reconnaissent avant ou après leurs morts.

Être un artiste à la Réunion c'est un risque ou alors une simple passion de riche ! Il n'est pas reconnu comme faisant parti d'un métier. Les quelques professionnels vivent en réalité sous des statuts différents : Une un emploi stable qui lui procure du temps libre. De deux un régime de RSA et plus subventions qui lui procure un équilibre mental à la création. De trois de famille riche et rentier et qui ont des opinions sur rue et galeries en Europe.

Pourtant l'artiste se sacrifie familialement et s'investit à 200 % dans son rôle, pour parfois se retrouver sur un public non initié à l'art.

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                                                                               Paul Clodel Cochard artiste 

Pourquoi le réunionnais n'est pas un collectionneur ?

Ce n'est pas dans les habitudes de 75 % des réunionnais d'aimer l'art en général ! C'est une passion comme un autre se disent-ils mais avec des prix qui sont en dessus de leurs moyens. La peinture est reconnu comme un luxe et pour eux, il est préférable de ne s'en attribuer par défaut de non initiation !

Je trouve pour conclure ce reportage que parfois l'artiste se donne et s'investit dans un combat difficile et peut-être perdu d'avance ! Mais certes l'enjeu demeure et se repose sur les professionnels des médias qui doivent en plus d'informer. Ils doivent motiver et faire connaître ce domaine artistique en informant autour des médias. Le public doit aussi prendre en considération l'artiste comme un peintre ou un artiste qui éveille nos sentiments de bonheurs visuels…

En haut de l'Affiche en créole et photos Clodel

Faire l'apologie de l'art ne susciterai plus de temps et je pense qu'il n'est indéniable que tous les facteurs artistiques devraient y contribuer et dès aujourd'hui car après la mort de ces artistes il sera bien inutile !!!

 

                                        NOUVEAUTE LIVRE 2018 

 

                    La France vue par ses grds écrivains et illustrées en peinture lvre

 

 

Nouveauté livre 


"La France vue par ses grands écrivains et illustrée en peinture" Editions GARNIER 
La Réunion selon Charles Leconte de Lisle (page 130,131 et 132).

Le mot de l'éditeur :
Cet ouvrage rassemble bien sûr des souvenirs littéraires, mais aussi des témoignages picturaux. À travers des tableaux d'histoire, des gravures populaires, des peintures faites sur le motif par les artistes, on découvre ou l'on retrouve des lieux à travers un œil, un angle, une touche et une technique singuliers. Au fil des pages, on rencontre, par exemple, Derain, Pissarro, Vernet, Signac, Monet ou encore Courbet. Les images se mêlent aux textes pour nouer un dialogue : c'est bien deux vues d'artistes qui entrent en concurrence ou qui se complètent.

Le mot de l'artiste illustrateur représentant la Réunion:

En recevant ce très beau livre, je découvre la France
Par ses grands auteurs. Tel est mon bonheur, ma joie est de l’avoir.
J’ouvre les pages intérieures et mon cœur est d'aisance.
Ô beauté de ses premières lignes jusqu’à la fin, savoir :

Savoir et revoir ces grandes régions françaises et îles
De Tahiti, la Corse dressant une liste vers Paris.
Quelle bonne idée Maxime Perret d’unir ses villes
Dans un grand recueil de bonheur, quelle est ma joie de voir ainsi

La Réunion. Perle d’Océan Indien, naît d’une île
De poètes qui l’ont bercés de ses bras ses amples auteurs. 
Je suis très ému, à la fois aux larmes qui pleurent vive !
Pleurant toute la beauté de ses écrits mais un seul auteur

Qui m’accompagne aux vers de Bernica et nous ressource
Si bien que lui, Charles, et moi nous nous séparons plus du tout.
A Charles Leconte de Lisle qui m’écoute, cette source
D’inspiration naîtra un roman-poétique sans atout !

Paul Clodel Cochard (poème hexadéca-syllabe)

De Paris à Marseille, du Creusot à Gargilesse, de Strasbourg au Mont-Saint-Michel, de La Rochelle à Tahiti… 
Paul Clodel fut choisi par Maxime Perret (Editions Garnier) pour représenter la Réunion à travers sa peinture " Cascade Bernica" (Coll.privée) en version traitïste.

Comment faire pour l'acheter ?
Le livre est au prix de 29.50 €;

 

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       En Haut de l'Affiche N°2

       la toile Express & L'impressionnisme

       Atelier Paul Clodel

 

En Haut de l'Affiche N°2 la toile Express & L'impressionnisme Atelier Paul Clodel

Votre second numéro «En Haut De l'Affiche », est consacré à la visite dans mon atelier de Sain-Philippe, et de vous peindre une toile impressionniste en moins d'une vingtaine de minutes. C'est l'occasion de parler de l'impressionnisme…

« J’étais résolument tourné vers le figuratif. Je présentais des cases créoles de mon île, la Réunion et avec la passion de l'histoire architecturale qui m'inspire. 
Quelques véhémentes touches de couleurs pures et criardes exprimaient cette volonté assurément descriptive. Tout bien dans mon atelier, je restais fidèle à la transcription d'un monde extérieur, en apportant une touche personnelle à ma peinture et une impression à mes personnages ou à mes paysages, le tout dans un style purement impressionniste ».

J'apporte à ma toile les couleurs de la vie, tout en appliquant et étalant la peinture. Je me sens bien et je baigne dans un monde d'atelier d'artiste. Le monde peut continuer à vivre sans moi. Je serai contemplé mon œuvre d'un autre regard comme une impression de bien-être... 

En Haut de l'Affiche "portrait d'Ambroise Vollard"

Et le Musée Léon Dierx

En Haut de l'Affiche de Paul Clodel portrait d'Ambroise Vollard et Musée Léon Dierx

 
Connaissez-vous « en Haut de l'Affiche » c'est dorénavant une émission culturelle qui est animée et présentée par moi même, Paul Clodel sur YOUTUBE et CliP'Art.

Une émission largement consacrée aux sorties culturelles sur l'île et ailleurs ! En haut de l'Affiche se veut -être axé sur l'Art en généra : la peinture, la sculpture, la littérature, la philosophie et la poésie. 

En haut de l'Affiche sera votre guide pays pour les nouveauté et les visites d'atelier d'artiste. De même en haut de l'Affiche sera aussi le guide pays de la musique réunionnaise.

 

Atelier Paul Clodel

Atelier Paul Clodel. 186 likes · 18 talking about this. Atelier Paul Clodel est le lieu d'exposition permanent à Basse vallée- Île de la Réunion- Association Paul Clodel (A.P.C).

https://www.facebook.com

 

Atelier Paul Clodel Réunion: Destock'Art 2018 - le traitïsme

Cotation 50 € le point (- 40%)* (Exemple: 15 P (F) à 50 € le point soit (15x50 = 750 - 40%= 450 €) * Du 13 octobre au 31 décembre 2018 Vente exclusivement à l'Île de la Réunion L'Atelier Paul Clodel est une page facebook & CanalBlog D'exposition permanent & atelier d'artiste-peintre: Contact: 0692 616 398 (sur rendez-vous S.V.P pour l'achat des toiles).

http://asspaulclodel.canalblog.com

  

17 janvier 2015

974 L@ Réunion en Ballade Grand Bois un quartier trop tranquille

974 L@ Réunion en ballade à Grand Bois

Grand Bois un quartier trop tranquille !

Capture de Grand Bois (entrée sud, archive)

Grand Bois un quartier trop tranquille !

https://www.youtube.com/watch?v=SCCgt1PrUMQ&index=17&list=PLTbIYyRWZ1yN80k3NdKpzF2umKPkSpsHM

Grand Bois un quartier trop tranquille reportage Paul Clodel!

Chemin Granboi sa lé long  à ti pa ti pa narivé ».

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            GRAND BOIS 2015 Photos P. Clodel

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(Extrait de quelques paroles de Valet de Firmi Viry) 

Valets, valets prêtez moi vos fusils, 
Voilà l’oiseau prêt à voler. 

Si vous avez gagné l’oiseau 

Suffit d’argent pour mon voyage et pour mon arrivée.

Trois places à table et quatre pigeons blancs 
Suffisamment pour mon dîner. 

Mais pas sitôt la belle perçoit 

Chapeaux en main pour le salut. 

Quand moin l’attendu le roi dans les bois, 
La reine l’arrivé. 

Dégage à nou momon, dégage à nou, 
Dégage à nou, calicot l’arrivé. 

Le vin qui brille, l’est dans mon verre 
Bon dieu l’a dit mon z’enfant boire pas. 

Dodo, dodo, Sia 
la case la pa moin mi dodo pas. 

Ah comment toué la fait pou gagne à moin 
Fane bouteille l’essence dans la case. 

Ah chemin Grand-Bois ça l’est long’ 
A tit pas tit pas n’arrivé. 
Ah chemin Grand-Bois ça l’est long’ 
A tit pas tit pas n’arrivé.

Si mi boire, mi boire mon l’argent. 
Si mi boire, mi tombe dans le chemin 

Un coq, un poule moin nana. 
Cent gaulettes la terre moin na point. 

 Ah chemin Grand-Bois ça l’est long’ a tit pas tit pas n’arrivé. 

 

Capture de Grand Bois (route) archive

Mais ce n'est plus le cas depuis ce 26 février 2010 avec la livraison de la déviation de Grands Bois, et ouverte maintenant quatre ans après à toute circulation sur ces 4X4 voies. Toutefois, ces travaux de la déviation de Grand-Bois (Saint-Pierre d'une longueur de 4 km) commencés en septembre 2007 ont eu donc raison, plus ou moins et non aux heures de pointes de fluidifier le trafic sur la RN2.

Cette déviation fut très attendue par les habitants du Sud, notamment les gens de Grand Bois. En effet, son centre constitue le point de passage obligé des trafics Est-Ouest entre Saint Joseph et Saint Pierre. Supportant près de 25 000 véhicules/jour, la RN2 connaît ainsi des conditions de circulation dégradées en traversée d'agglomération. La déviation de Grand Bois a donc pour objectif de désenclaver et de capter les trafics de transit, de maintenir la fluidité de l'axe Saint-Joseph/ Saint-Pierre et d'en améliorer la sécurité.

Cette opération, financée à hauteur de 75 millions d'euros par la Région, a permis d'améliorer le cadre de vie des riverains, et ainsi qu'à la mise en valeur du centre-ville, et même voire sa reconquête !  

Presque cinq ans après sa mise en service, ce 26 février 2010, cette déviation de Grands Bois satisfait les riverains et les commerçants. Car il y a maintenant, moins de pollution, de bruit, de bouchons et aussi de stress, et tous les habitants du quartier semblent y trouver leur compte.

Capture de photo déviation de Grand Bois (archive)

Pourtant lors de sa mise en service, la déviation de Grands Bois faisait quelques sceptiques. A l’époque, les commerçants redoutaient que la construction du rond-point aménagé ne fasse fuir les clients et qu’ils subissent une chute de leur chiffre d’affaire.

Plus d’un cinq après son instauration, la déviation a finalement conquis les habitants du quartier qui n’y voient plus que des avantages. Très satisfaits, les riverains constatent que les embouteillages monstres qui mettaient les nerfs des automobilistes à vif, ont disparu.

Des bouchons inexistants, voir des routes libres et donc moins de bruit, moins de pollution et moins de stress pour ces riverains. Ces derniers se sentent également plus en sécurité. Avec la diminution de ce gros trafic, le site est moins dangereux et sont plus enclins à se promener dans le quartier et à faire jouer leurs enfants.

Même pour les propriétaires des commerces se plaignaient pour la diminution de leurs chiffres d'affaire, par la déviation, il y eu des aménagements de quartiers par la ville, et a eu de grandes conséquences bénéfiques sur leurs activités. Les habitants prennent plus le temps de se balader dans le secteur et de faire leurs achats tranquillement. Le quartier attire même d’autres Saint-Pierrois qui apprécient davantage venir à Grand Bois et d'y habiter dans ses hauteurs.

Reste tout de même l'ombre d'un doute à certains habitants de Grand-Bois, directement impactés par cette déviation. Les avantages, qui jadis, semblent s’accompagner aujourd'hui à quelques inconvénients. Le bilan de ces professionnels, est loin d’être positif. Si quelques commerçants qui tiennent bazars, et qui voient le retour de leurs clientèles pour d’autres, les affaires ne tournent plus. C'est le cas des boulangeries, de la station du coin, des petits restaurants, qui comptaient énormément sur sa clientèle ou des voitures de passage.

Développement :

Capture usine de grand Bois en ruine

Le 28 avril 2012. Inauguration du cœur historique de Grand Bois sur le site de l'ancienne usine sucrière réhabilitée.

 

4 juin 2010, c’est en présence de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre, d’Eric Wuillai, président-directeur général de CBo Territoria, mais aussi de Jacques de Chateauvieux, Pdg du groupe Bourbon, qu’a eu lieu la pose de la première pierre de ce chantier qui s’articulera autour de l’ancienne usine sucrière, cœur historique du quartier.

 

Un investissement de près de 19 millions d’euros pour la construction de 51 logements sociaux, d’une crèche de 450m2 et d’une médiathèque de 1 400m2.

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S'ajoute un foncier de 1700 m2 réservé à des locaux commerciaux, notamment un supermarché, des commerces et des services.

CBo Territoria annonce qu’elle viabilise actuellement 70 parcelles individuelles, ce qui devrait permettre la construction de 650 logements dans les 8 années à venir.

 

Source : Linfo.re & +

Photos : P. Clodel & sources archives Réunion 

Reportage & documentaire: Paul Clodel/Vidéo 

 

Atelier Paul Clodel

974 L@ Réunion

Photos: Paul Clodel et archives Réunion

974 L@ Réunion lien Facebook :https://www.facebook.com/AtelierGaleriePaulClodel

Le 17/01/2015

Bonne fête au Roseline

 

Le traitïsme de Paul Clodel (CliP'Art) Du Pointillisme au Traitïsme

https://www.youtube.com/watch?v=l899T5x5EJ0

 

16 janvier 2015

AquaNord et AquaTys le Nord et le Sud dans les jeux d'eaux

Aquanord et akOatys un seul combat le loisir des jeux d'eaux

 

Aquatys & aquanord

Nous avons pu tester les Aquatiques Parcs pour vous !

Depuis la création du parc aquatique d’Étang Salé, vers 2007 ( !), l'Akoatys n’apitoie sur son sort des grands loisirs de jeu d'eau du Sud de l'île. Ce dernier ayant beaucoup investie en matériel et en surface n'a pas vu arriver son concurrent « Aquanord » à Champ-Fleuri (Saint-Denis). Un duel entre le Nord et le Sud pour des loisirs riches en tous les sens du terme. 974 L@ Réunion, c'était rendu ce mercredi 14 janvier 2015, de façon discrète, afin de tester « l'Aquanord ». Nous les avons librement (Je Suis la Liberté), donner des notes sur des critères que nous développerons ci-dessous. Nous donnons à Akoatys une note de 14/20 et à Aquanord : 12,5/20 de moyenne :

Explications :

Lors d’un conseil communautaire, la CINOR a choisi le groupement qui sera chargé de la gestion du centre aquatique de Saint-Denis. Ces entreprises ont proposé une offre en adéquation avec ce que recherchait la communauté d’agglomération.

Le groupement a les compétences attendues et il a également proposé une grille tarifaire souhaitée par la CINOR. L’objectif étant de rendre cet équipement accessible au plus grand nombre, les prix des entrées pour les espaces aquatiques sont plus qu’attractif :

6 euros pour les plus de 16 ans
4 euros pour les 3-16 ans 
et gratuit pour les enfants de moins de 3 ans.

Un tarif « famille » sera également proposé. S’ajoute à cela des plages horaires étendues.

Les tarifs et l'accueil est à revoir :

On envoyons un mail et nous expliquant notre situation, venant du Sud Sauvage et de forte crainte d'y rester à l’extérieur car la rumeur court : Aquanord qu'après 1200 entrées n’accepte plus personne ! Nous recevons réponse : « Ne vous inquiétez pas et si vous connaissez quelqu'un de St-Denis, ce dernier pourra vous réservez vos tickets ! 

 

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Aquanord le Reportage en images et film(ci-dessous)

 

Aquanord

 

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En arrivant sur les lieux et venant à sept personnes dont trois enfants, nous tirons au sort à celle ou celui qui prendra les tickets. Ce qui nous semble logique pour ne pas suivre et gonfler le flux des entrées. Ayant attendu une bonne demi-heure nous voilà aux passages des bracelets électronique dans la borne. C'est là que nous recevons nos premières remarques publiques de celui qui est le passeur de bracelets : Selon ce dernier, il fallait faire comme tous les autres,c'est à dire, nous aurons du attendre la queue ! Je sais qu'attendre c'est de faire parti d'un système mais d'attendre pour ainsi dire rien car le résultat restera le même une seul personne payera. Je trouve cette mentalité déplacer !

Bref nos aventures ne font que commencer et par la suite je trouve que le prix d'entrée est coûteux et l'interdiction d'apport de boissons ou sandwichs ne sont là inconcevable à une politique sociale Nordiste ( si je me mets à la place d'un smicard ou d'un RSA).

A l'intérieur nous nous dirigeons vers les vestiaires et tout me semble parfait jusqu’aux placards vestiaires codés.

N'ayant plus de savate aux pieds par principe d'hygiène pour pouvoir accéder à la cabine douche à eau tiède. J'ai remarqué que le sol est recouvert de boue et il y a crainte de contamination dans les toilettes dus aux pisses par terre. Une de notre groupe avait remarquer de plus que l'urine il y avait une serviette de règle jonchée au sol et tachant le carreau. Je trouve inamissible qu'on puisse intervenir les pieds nus dans les toilettes ! Bref on a pas le choix et même si le service de nettoyage est omniprésent.

Bref, l'eau chaude de la douche et les flaques d'eau d'entrée aura le but d'éviter les microbes à l'intérieur du parc aquatique... 

 

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Il m'avait semblé que sur la publicité que le parc (1235 m2) était plus gigantesque. Hormis cela il y avait de quoi séduire la marmaille avec la piscine, la piscine à vague, celui des enfants, les toboggans tubulaires à fond noir et décoratifs (oublions la claustro), les trois « pentagliss » de moins de 10 ans (?), les bassins « massants », la restauration.

 Ce dernier, la restauration, est un point aussi critique. D'une son ouverture, vers les 11 h et la file d'attente jusqu'à 14 h. De plus le personnel travaillant à l'envers, en effet vers les 12 h 30, à notre passage nous étions surpris par l'attitude d'un de leur. J'avais pensais qu'il était responsable car il n'aidait pas les autres qui s’écroulaient sous les commandes de sandwichs (nous y revenons), non cet homme se permettait de prendre notes des commandes des personnes à mi-bouchons de foule et qui attendaient jusqu'au escaliers. Le résultat fut évoqué la colère d'une cliente qui voyant que les gens de la queue étaient appeler avant elle, cette dernière fit alerté l'opinion des autres.

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 Deuxièmement, le fait de ne pas apporter son sandwich n'est pas le concepts d'hygiène et santé, car les sandwichs sont consommés autour des piscines. Je pense que c'est plus un moyen de rentabilité et qui plus est la consommation est très chers: Un simple sandwich et une simple bouteille d'eau sont à 7 €. Si nous faisons le calcul de l'entrée plus la consommation nous avions pour : 6 + 7 € ce qui fait 13 € soit il est favorable à celui d'Akoatys qui lui l'entrée seulement est à 15* à 18* €. Nous y arrivons à Aquatys, mais je donne à Aquanord une note de 12,5 sur 20. Il est bien d'avoir créer un parc sur le Nord d'autant que ces équipements sont uniques en son genre dans le chef lieu. Il faudra que d'autres villes en prennent l'initiative afin de faire bouger la concurrence.

 

Akoatys Étang Salé

Son succès est fait avec

Présentation

 

Capture Aquatys 1

Ouvert d’octobre à mai, akOatys emploie une vingtaine de salariés et accueille ses visiteurs dans un cadre privé et sécurisé de 2 hectares à deux pas de la longue plage de sable noir de l’Étang ­Salé. Le parc dévoile tout un univers dédié aux jeux d’eau avec :

- 3 toboggans géants pour toute la famille 
- 2 toboggans pour ceux qui sont en manque de 
sensations (pour les personnes à partir d'1,40m) 
- une piscine enfant avec un château magique, 
- une piscine adulte avec bain à remous. 
- un espace pique nique ( bouteilles et
récipients 
en verre interdits) 
Ouvert les w-e (hors vacances) et tous les jours 
pendant les vacances. 
Sortie familiale, club /associations,organisation 
d'anniversaire… 

*Ouvert d'octobre à fin mars, tous les week-ends de 10h à 17h et tous les jours pendant les vacances scolaires de 9h30 à 18h30. Entrée 15 à 18 € par enfant de plus de 1,40 m

 

Capture Aquatys

Crée seulement en 2007, akOatys est aujourd’hui le plus grand parc de loisirs de la Réunion et le parc numéro un de l’Océan Indien.Le Parc AkOatys c'est maintenant : 

Une surface totale de 5 000 mètres carrés, incluant le Wavesurfer, la zone de bain à remous et les espaces détente et restauration...

Novembre 2012 la première vague statique de France

Capture de surfer akoatys

C’est un tournant dans son histoire que s’apprête à vivre le parc de loisirs aquatiques installé à l’Étang Salé les Bains depuis maintenant 5 ans. En intégrant une vague statique au sein du parc, c’est une toute nouvelle dimension que veut donne, son directeur, à son établissement.

Avec ce projet, il permet à akOatys d’intégrer le club très fermé des parcs proposant une vague statique permanente.

Un peu d’histoire… L’installation d’une vague statique sur le département est un projet de longue date. Plusieurs années de recherches et de travail ont été nécessaires pour permettre à ce projet d’envergure de prendre vie. Initialement prévu à La Possession, c’est finalement à akOatys que cette première vague statique va voir le jour marquant ainsi un tournant majeur dans l’évolution du parc, et plus généralement du loisir et du sport à La Réunion.

Le parc s’agrandit, à peine quelques mois (en 2012) après qu'il avait reçu le 400 000ème visiteur; qu'un tout nouvel espace allait être créé au sein d’akOatys, composé de la vague statique, d’un grand bain à remous installé face à celle-­ci, d’un guetali à l’aplomb de la vague, d’une terrasse pour la détente et d’un coin restauration.

Avec ces aménagements, le parc s’étend désormais sur près de 70% de la surface totale de son terrain. La vague a été pensée et créée pour le plaisir des petits et des grands, adeptes de sensations fortes et vacanciers à la recherche d’un bon moment à passer. « A ce jour, aucun touriste métropolitain ne dispose d’une vague statique dans son environnement de loisirs, nous parions sur une forte augmentation de ce segment dans la fréquentation du parc », déclare la direction en 2012 à la presse réunionnaise. Les visiteurs pourront donc s’essayer au plaisir de ce nouveau mode de glisse, pour un tarif de 10€* pour les enfants et 15€* ou 18 €* (**voir les derniers prix) pour les adultes, incluant l’accès à toutes les attractions du parc. Et pour ceux qui souhaiteront s’adonner à ce nouveau sport de glisse, « l’akOasurfer académie » les accueillera dès 2013 en dehors des ouvertures du parc avec une équipe de moniteurs diplômés et certifiés.

L'Aquatys comme Aquanord ont de règles qui sont les leurs. Sauf Aquatys est trop cher :

Une entrée à 18 € + un repas simple à consommer sur le lieu est un total pour une personne de 25 € [18 + 4 (sandwich)+ 3 (boisson)]. Certes il y a pas photos sur les deux parcs aquatiques. Sauf que la note qui est attribuée à Aquatys reste un 14/20 de moyenne. Il lui reste de revoir son prix d'entrée et de remettre le coin « Pic-nique » cher à celui qui hier avait apporté son petit casse-croûte….

Reportage 974 L@ Réunion 

 

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